Monomorphisme
versus Pléomorphisme bactérien
Auteur:
Dr Philippe-Gaston BESSON
Source:
http://www.ateliersante.ch/bechamp.htm#Béchamp
La "doctrine" du monomorphisme bactérien.
PASTEUR, KOCH
A la fin du 19ème siècle, les bactériologistes Louis Pasteur
(1822-1895) et Robert Koch (1843-1910) se rendent célèbres pour leurs
travaux en microbiologie, et jettent les bases de la doctrine du
monomorphisme.
Cette doctrine énonce que les bactéries apparaissent sous une forme
constante et définie, et ne peuvent pas en changer.
Koch découvrit que certains bacilles étaient responsables, chez
l'animal, de la tuberculose et du choléra (bacille de Koch), et il fut dès
lors généralement admis qu'un type spécifique de bacille était capable de
déclencher une maladie précise.
Peu de temps plus tard, de nombreux agents bactériens furent
découverts, responsables chacun d'une maladie donnée.
Ces travaux révélèrent la diversité et l'importance du monde bactérien.
A la même époque le botaniste et naturaliste allemand Julius Cohn
(1828-1898) contribua à implanter l'idée du monomorphisme en classifiant
les bactéries en groupes et espèces en fonction de leur morphologie
(structure et forme) et de leur caractéristiques biochimiques, comme on le
fait en botanique pour les plantes.
Ces personnalités dominant le monde scientifique de leur époque, ont
fortement influencé les recherches postérieures en bactériologie. Leur
point de vue s'imposa dès lors comme un dogme, énonçant que toute colonie d'une espèce bactérienne ne peut prendre
qu'un seul aspect.
Conséquences de la doctrine du monomorphisme :
1 - Des résultats spectaculaires immédiats :
C'est à partir des conclusions pastoriennes que les bases de la
chimiothérapie anti-bactérienne et de la thérapeutique moderne en général
ont été jetées.
D'une part le dogme de la stérilité du milieu intérieur faisait de
chaque bactérie un ennemi potentiel de l'organisme, responsable d'une
maladie. D'autre part, le dogme de la fixité des espèces bactériennes
ouvrait la porte à la possibilité de mettre au point un moyen de lutte
spécifique et approprié pour chaque espèce.
Depuis Pasteur, le microbe est devenu l'adversaire dont il faut se
débarrasser à tout prix.
Les espèces bactériennes sont donc sélectionnées cultivées et étudiées
en milieu artificiel. Elles sont soumises à des agents thérapeutiques,
pour observer leur comportement en présence de ces produits. Des
conclusions sont tirées de ces études, et ces agents thérapeutiques sont
utilisés chez l'homme pour se débarrasser de ces mêmes types de bactéries.
Les produits issus de ces recherches portent le nom d'anti-biotique
(anti-vie), et il est incontestable qu'ils ont sauvé des millions de vies
menacées par des infections aigues.
2 - Effets catastrophiques à long terme :
Mais, l'utilisation intensive et systématique de ces drogues
anti-microbiennes pour le traitement des infections chroniques à provoqué
de profonds déséquilibres dans l'écosystème microbien de nos organismes,
des phénomènes de résistance aux anti-biotiques, le développement
d'infections fungiques chroniques tels que les candidoses, des
perturbations de notre système immunitaire, et à induit des maladies
dégénératives.
Si les antibiotiques sont encore à leur place dans le traitement
d'infections aigues mettant la vie du malade en danger immédiat, ils sont
maintenant totalement déplacés dans un emploi systématique quotidien pour
des infections minimes.
Leurs effets secondaires constituent un réel problème dans le monde
médical. De plus cette prescription réflexe systématique éloigne la
médecine de sa véritable éthique qui est la prévention.
En supprimant le
symptôme, ils ne résolvent pas le problème, qui est
toujours un problème de fond.
Malgré tout, nombreux sont les médecins qui prescrivent des drogues
anti-infectieuses puissantes pour des infections chroniques, alors qu'ils
pourraient tout à fait apprendre à s'en passer.
L'apparition de plus en plus fréquente d'effets secondaires lors de ces
traitements en étant la complication la plus immédiate qui oblige
habituellement à l'arrêt de ces drogues.
Le dogme du monomorphisme, associé aux intérêts économiques et à bien
d'autres facteurs a peu à peu orienté notre médecine vers la recherche de
solutions thérapeutiques standards, efficaces pour une maladie, et qui
donnerait des resultats positifs pour chaque cas. Cette position
intelIectuelle, qui tend à ne considérer que la maladie et ses symptomes,
n'a pas donné les résultats attendus. Voir/
sortir la Santé du
marché
Le centre du problème ayant semble t'il été sous évalué voire négligé :
l'homme dans sa nature unique et les manifestations multiples d'une même
maladie.
Pléomorphisme bactérien
Les travaux de Béchamp
Trente ans avant l'instauration de l'idée du monomorphisme, le
microbiologiste Antoine Béchamp, docteur ès-Sciences, docteur en médecine,
en chimie, et en pharmacie, découvrait, à la suite de travaux
expérimentaux et d'observations minutieuses, que toute cellule animale ou
végétale est constituée de petites particules capables, sous certaines
conditions, d'évoluer pour former des bactéries qui continuent à vivre
après la mort de la cellule dont elles proviennent.
Béchamp appela ces petits éléments autonomes, des "mycrozimas".
Béchamp et Pasteur qui étaient contemporains, s'opposèrent farouchement
pour défendre leurs théories bactériennes devant les milieux scientifiques
de l'époque.
Pasteur défendait la théorie selon laquelle toute maladie infectieuse
était causée par des micro-organismes invariables dans leur forme et
provenant TOUJOURS de l'extérieur de l'organisme, le milieu intérieur de
tous les organismes vivants étant stérile.
Béchamp voyait à la maladie une origine interne, et affirmait que toute
matière organique est sujette à des modifications naturelles dus à des
processus normaux de fermentation. Ces processus provoquent, dans des
conditions pathologiques, le développement des mycrozomas et aboutissent à
la formation de bactéries ayant des propriétés de putréfaction et de
fermentation.
Pasteur, qui etait chimiste, n'avait pas compris l'importance capitale
du milieu et de la bonne santé d'un organisme comme élément essentiel de
résistance à la maladie.
Indifférent à l'ambition personnelle, Antoine Béchamp était modeste et
confiant, sincère et enthousiaste, pénétré de l'idée du devoir, de la
recherche et de la vérité et de la nécessité de la dire. Il négligera
toujours toute publicité, et ne fera aucun effort pour rechercher des
relations influentes.
Pasteur lui, était un homme médiatique, arriviste et sans scrupule,
génie de la publicité et des relations publiques.
En 1900, Béchamp s'était un jour indigné en ces termes : "Je suis le
précurseur de Pasteur comme le volé est le précurseur de la fortune du
voleur heureux et insolent qui le nargue et le calomnie"...
Pourtant, sur son lit de mort, Pasteur aurait reconnu la pertinence des
travaux de son rival en énonçant cette phrase célèbre : "Béchamp avait
raison, le microbe n'est rien, le terrain est tout".
Dans son livre "Béchamp ou Pasteur ?" E. Douglas Hume décrit et
objective admirablement cette lutte.
Malgré l'importance des travaux de Béchamp, la grande majorite des
microbiologistes du début du 20ème siècle furent influencés par les
travaux de Pasteur, et la doctrine du monomorphisme microbien est celle
qui domine encore actuellement la pensée scientifique de la bactériologie modeme.
texte hébergé
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Sida: la
falsification scientifique
par François Lehn
Revue Pratiques de Santé N° 17 octobre 2004
Plus de 500 médecins, chercheurs et
scientifiques de haut niveau (dont un prix Nobel), du monde entier,
dénoncent « l'imposture scientifique » qui entoure le dogme selon lequel
le virus VIH cause le sida. Le professeur Peter Duesberg, professeur de
virologie à l'université de Berkeley, chef défilé de ce mouvement met en
avant les invraisemblances et les incohérences de la thèse officielle.
Pourquoi l'épidémie de sida, née au
début des années quatrevingt, est-elle restée, malgré les budgets
colossaux qui ont été mobilisés, sans solution thérapeutique efficace?
Parce que nous cherchons dans la mauvaise direction. C'est ce que
soutient le professeur Duesberg, professeur de virologie à l'université
de Berkeley (Californie) et auteur de plusieurs dizaines de publications
sur ce sujet dans les plus grands journaux scientifiques internationaux.
Selon lui, l'hypothèse dominante selon laquelle le virus du VIH est la
cause du sida est fausse. D'ailleurs, insiste-t-il, elle n'a jamais été
scientifiquement démontrée.
Incohérences autour du sida
Les incohérences relevées par le
professeur Duesberg - que nous avons interrogé - sont nombreuses.
Partisan de l'hypothèse selon laquelle le VIH n'est qu'un rétrovirus non
mortel, et de passage, qui n'est pas responsable de l'effondrement
immunitaire qui caractérise le sida.
,<Le premier paradoxe, relève le
virologue de Berkley, est qu'il s'agit d'un rétrovirus latent incapable,
par définition, de détruire une cellule hôte (puisqu'il a besoin d'elle
pour se dupliquer). Il s'attaque exclusivement aux cellules dites T4
mais n'est présent, chez les malades, que dans une cellule T4 sur 500,
(ce qui est une charge trop faible pour faire basculer l'immunité).
Comment peut-il être la cause d'une chute grave de l'immunité qui
occasionne une pléthore de maladies mortelles ? ».
Le Professeur Duesberg s'étonne aussi
de constater que la population infectée par le virus HIV ne soit pas la
même selon les continents. « Il y a des différences tant sur le plan
clinique que sur le plan épidémiologique. Le
virus semblerait privilégier les
hommes jeunes aux USA et en Europe (80 % des infections), alors que la
population infectée en Afrique est en majorité féminine: 65 %. Dans
aucune autre épidémie, l'agent infectieux ne choisit ses cibles selon
l'âge, le sexe ou le continent».
Par ailleurs, si l'infection au VIH
était la cause nécessaire et unique du déclenchement du syndrome d'immuno-déficience
chez ces populations, le virus devrait être détecté systématiquement
chez les sidéens. Ce n'est pas le cas, remarque Peter Duesberg : « Selon
plusieurs études, il y avait en 2000 aux USA plus de 4 500 cas de sida
chez des patients qui n'étaient pas porteurs du virus ».
La contre-hypothèse du pr Duesberg
Pour les scientifiques dissidents, le
sida a une autre cause : la consommation de drogues, les traitements
agressifs de chimiothérapie antivirale (AZT) et la malnutrition. Ces
hypothèses permettent d'expliquer pourquoi le sida frappe de façon
spécifique (lorsqu'il est provoqué par des drogues, licites ou pas) ou
de façon aléatoire lorsqu'il est causé par la malnutrition. Le
professeur Duesberg estime ainsi que l'on confond trop souvent les
symptômes du sida avec ceux liés à la malnutrition: « Le sida est
diagnostiqué lorsqu'on décèle les anticorps du VIH en même temps que la
présence d'une des vingt-trois maladies répertoriées qui le
caractérisent. Mais dans les pays pauvres, en Afrique par exemple, si
survient une perte de poids, de la fièvre, la tuberculose, une diarrhée
ou une pneumonie due à la malnutrition, à l'eau non potable ou à
l'absence d'hygiène, vous serez diagnostiqué comme sidéen sans même un
test VIH! Avant que le sida n'apparaisse ces maladies répandues étaient
diagnostiquées comme telles et connues comme étant induites par la
pauvreté. L'immunité est la première victime de la pauvreté. »
Le sida arrange tout le monde
Comment expliquer alors que
l'hypothèse de la liaison entre VIH et sida ait connu tant de succès
malgré son peu de crédibilité scientifique? Un ensemble de facteurs,
d'ordre économique et sociologique, peut expliquer le succès de ce qui
pourrait être la plus grande mystification médicale qui ait jamais
existé. « Le sida rapporte des sommes colossales aux chercheurs qui
disposent de budgets importants pour leurs travaux et reçoivent, en
outre, gratitude et reconnaissance. Ils préfèrent suivre l'orthodoxie
plutôt que de se poser des questions » ironise Peter Duesberg. Le sida
est aussi une belle « rente de situation » pour les laboratoires... et
pour les pays sous-développés qui bénéficient grâce à la maladie
d'opulentes aides financières venues du monde entier.
Le Professeur Montagnier vire aussi sa cuti
De plus en plus de scientifiques
commencent à changer de point de vue sur le lien VIH = sida. Même le
codécouvreur du virus VIH, Luc Montagnier, sans se rallier à l'hypothèse
de Duesberg, prend ses distances et envisage sérieusement que le sida ne
soit pas causé par un virus unique. Alors, à quand une réévaluation
scientifique de l'hypothèse VIH ?
· Pour en savoir plus
www.sidasante.com
· Lire : « Sida : supercherie
scientifique et arnaque humanitaire » par Jean-Claude Roussez • Éd.
Marco Pietteur • 158 p. · 17,50 €
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