PLAN
PUISSANCE FUTURIBLE DU METALANGAGE
SCIENCES, ARTS et LETTRES
DOGMES, AXIOMES, PARADIGMES et PRINCIPES
CONDENSÉ COMPARATIF
Formulation actuelle:
Propositions en vue d'une culture de paix
Axiomes en Mathématiques
Paradigmes en Physicochimie
Paradigmes en génétique moléculaire
Paradigmes en Biologie
Principes en Psychologie
Principes en Linguistique
Principes en Sociologie
RÉFLEXIONS au FUTUR
Au niveau législatif
Sur l'enseignement à restructurer
Au niveau éducatif
Au niveau formatif
Au niveau des Recherches
ROLE des INSTITUTIONS TRANSNATIONALES
En GUISE de CONCLUSION
Voies bibliographiques
PUISSANCE FUTURIBLE DU METALANGAGE
Les changements profonds que nous vivons actuellement
au sein de notre société planétaire sont la conséquence immédiate et
médiate des découvertes faites en physique pendant la première moitié
de notre siècle et qui ont valu 11 prix Nobel à leurs auteurs.
Jamais dans l'histoire de l'humanité les hommes n'ont fait un aussi
grand bon conceptuel en avant, créant ainsi sans le savoir une
tectonique mouvante des plaques géopolitiques. Nous sommes
actuellement en équilibre quelque peu chaotique sur une ligne de
fracture qui s'élargit entre territoires géopolitiques auparavant
maintenus en équilibre dynamique par une politique de peur de guerre
nucléaire.
Du fait de cette rupture géopolitique nous voguons sur
la ligne de fracture qui sépare un ancien monde et un nouveau monde
politique construit inconsciemment par nous, autrement dit nous
tendons progressivement de sortir d'une culture de guerre pour accéder
à une culture de paix, mais nous n'avons pas encore développé le
métalangage nécessaire pour l'exprimer. Nous sommes encore
prisonniers des oeillères cartésiennes résumées dans la phrase célèbre
qui n'a en fait aucun sens: "Je pense donc je suis". Je suis donc
je pense ayant aussi un sens cela prouve que cette phrase est un
cercle vicieux. Si elle est ainsi une tautologie, c'est que l'adoption
d'un métalangage pour exprimer nos réflexions sur le langage
expression de nos pensées est nécessaire. Notre langage ne peut
discourir sur lui-même. sans changer de registre. De même que le
discours métaphysique est nécessaire pour tenter d'analyser les
fondements de la physique, un métalangage est nécessaire pour analyser
les conséquences sociétales des développements relativistes et
quantiques effectués depuis la première moitié du siècle. Trop peu
d'hommes de science ont eu à coeur, non seulement d'assimiler les
fondements des découvertes physiques dans leurs pratiques de recherche
en général trop monodisciplinaires, mais également ils ont oublié trop
souvent de faire connaître à l'ensemble de la société qui les finance,
les résultats de leurs recherches, avec leurs imprécisions, leurs
doutes et leurs risques, dans un langage accessible à tous.
Aux certitudes scientifiques autoproclamées du passé,
de nouvelles apparaissent et s'épanouissent dans notre tissu social,
sans que la plupart des hommes de science en soient conscients. De ce
fait nos décideurs basent leurs décisions sur des principes devenus
caducs depuis au moins un demi siècle.
Savons nous:
* que l'Univers est et ne devient pas,
* que les deux flèches du temps sont présentes partout,
même en biologie,
* que le présent est en équilibre entre le passé et les
avenirs possibles,
* que l'information immatérielle traverse la matière et
interfère en temps différés entre l'observateur et l'objet observé,
ainsi qu'entre le passé et le futur,
* que le discontinu prend le pas sur le continu,
* que les limites du décimal en calcul le font
remplacer par le binaire,
* que le principe de causalité s'efface devant les
résonances binaires d'échelles, immédiates ou différées,
* que le dogme de la continuité génétique s'effrite,
* que les consciences individuelles résonnent et
interfèrent entre elles en temps réels ou en temps différés, ce qui
construit une transconscience,
* que l'évolution de la vie n'est pas darwinienne mais
coopérative et chimérisante, avec des sauts brusques, sans chaînons
manquants,
* que la vie gère les contradictions par une dynamique
évolutive créatrice, ce que notre logique cartésienne et darwinienne
ne sait pas encore faire,
* que l'économie n'est pas le moteur du développement
et que croissance n'est pas synonyme de développement,
* que nos idées, une fois émises, n'appartiennent plus
à leurs auteurs, elles voguent hors de l'espace et du temps et se
fécondent mutuellement par chimérisations en hiérarchies enchevêtrées,
* que capitalisme libre-échangiste et communisme sont
condamnés à vivre ensemble en coopérant car l'économie n'est pas le
moteur du développement,
* que la logique cartésienne étant inapplicable aux
êtres vivants, doit être abandonnée au profit d'une pluralité des
logiques, adaptées à la biodiversité,
* que contrairement à ce qu'il est encore prétendu,
nous disposons d'outils intellectuels transdisciplinaires universels
qui nous permettent d'abattre les cloisons étanches que beaucoup ont
érigé entre les disciplines, voire entre l'ensemble des sciences dites
exactes essentiellement mathématico-physico-bio-chimiques et
l'ensemble des sciences humaines et sociales, histoire, politique,
philosophie, théologie, lettres et arts compris.
"Il n'y pas de différence fondamentale entre l'homme
dit "de science" et l'homme tout court; peut-être des différences de
degré, et surtout des différences de situation. Tout orgueil
péremptoire de celui qui se qualifie (ou que ceux qui l'entourent
qualifient) "d'homme de science" - sous endendu des "sciences de la
nature": le physicien, le chimiste, etc. - orgueil par lequel ce
dernier se prétendrait plus "rationnel" ou plus "sérieux" que les
autres, n'est qu'une suffisance, facilement acceptée, il faut le dire
par le plus grand nombre de gens, y compris par ceux qui sont victime
de cette suffisance. Abraham A. Moles
SCIENCES, ARTS et LETTRES
On a coutume de distinguer science et culture, cela est
patent dans le sigle de l'Unesco. En fait il n'y a aucune
différence entre le fonctionnement mental de ceux qui se consacrent
aux sciences, aux arts et aux lettres et ce, quelle que soit leur
culture. C'est une constatation générale qui devrait être connue
de tous. La science est partout présente dans les arts et les
lettres, et les arts et les lettres expriment et diffusent la science
dans toutes les cultures.
DOGMES, AXIOMES, PARADIGMES et PRINCIPES
Ces quatre mots, chacun dans leur domaine, dogmes en
théologie, axiomes en mathématiques, paradigmes en sciences
physicochimiques, principes en sciences humaines et sociales,
désignent de prétendues vérités fondamentales nécessaires pour fonder
nos discours dans tous les domaines que nous abordons. Mais ils
sont tous logiquement indémontrables, ce qui en fait des mythes.
Remarquons que jamais au fil des temps, un axiome,
un paradigmes ou un principe ne disparaissent complètement. Ils sont
englobés dans un axiome, un paradigme ou un principe plus vastes.
Par exemple nous utilisons toujours le système décimal, quoique
exprimé par le binaire de nos ordinateurs, la mécanique Newtonienne
est toujours efficace aux vitesses non relativistes et le darwinisme
subsiste au niveau des micro-mutations spécifiques non explicatives
des macro-évolutions.
Le discours scientifique contemporain international,
dans son immense majorité, ne prend pas en compte dans la société, les
acquis théoriques et expérimentaux de la physique relativiste et
quantique formalisés au début de notre siècle. De ce fait, les
discours de la plupart des hommes de sciences contemporains sont
déconnectés des fondements relativistes et quantiques de leurs
disciplines. Leurs discours occultent leurs mythes fondateurs
implicites et refusent les remises en cause actuellement nécessaires,
déduites d'observations et d'expérimentations qui ont valu de nombreux
prix Nobel à leurs auteurs depuis le début du siècle, tant est forte
la résistance des tenants des mythes dominants des siècles passés.
Ceux qui s'y accrochent encore devraient relire les
textes fondamentaux qui ont valu un prix Nobel à leurs onze auteurs,
M. Planck, 1918, A. Einstein, 1921, N. Bohr, 1922, L. de Broglie,
1929, W. Heisenberg, 1932, W. Pauli, 1945, F. Zernike, 1953, avec qui
j'ai travaillé, M. Born, 1954, R. Feynman, 1965, D. Gabor, 1971, avec
qui j'ai également travaillé, enfin I. Prigogine, 1977.
CONDENSÉ COMPARATIF entre
Guerre/paix
- les formulations anciennes de dogmes dans une culture
de guerre
- les formulation actuelles de propositions en vue
d'une culture de paix
Axiomes en Mathématiques
- Axiomes du continu et de l'infini.
- Tout ce qui est matériel est discontinu, voire
fractal au sein d'une ensemble fini. Une société est un ensemble
d'individus, chaque individu est un système d'organes, chaque organe
est composé de cellules, elles-mêmes composées d'organites, formés de
molécules, assemblages d'atomes, eux-mêmes formés de particules
élémentaires. On constate les discontinuité matérielles à chaque
niveau, même s'il y a une apparente continuité globale morphique
et fonctionnelle.
- Calcul différentiel à vocation universelle.
- Le calcul différentiel est exclu d'un univers
discontinu ou fractal. car on ne peut tracer une tangente entre des
points séparés. Les réunir pour la présentation en une courbe continue
n'efface pas la discontinuité essentielle. On n'a donc le droit de
l'utiliser que si on est sûr qu'il n'existe pas de probabilités de
pics entre les mesures.
- Univocité prétendue de la flèche du temps.
- Elle est infirmée par toutes les équations de la
physique, ainsi que par les données de la biologie, ce que confirme le
paradoxe du vieillard et du nourisson. Le vieillard en tant
qu'individu est le plus vieux, alors que le plus vieux dans
l'évolution de la lignée est le nourisson. La flèche du temps pour le
premier est l'inverse de la flèche du temps pour le second.
- Universalité du décimal en calcul.
- Seul le binaire permet des calculs exacts s'il y a de
nombreuses réitérations comme dans la simulation de la théorie du
chaos. Si on entre les données de ce qu'on simule en décimal, ce que
l'on obtient est le "chaos décimal" généré par la propagation de
l'imprécision due à la troncature après le énième chiffre significatif
après la virgule et non le chaos physique.
Paradigmes en Physicochimie
- Tout peut être observé et expérimenté localement et
temporellement.
- Rien n'est localisable simultanément dans l'espace et
dans le temps, tant au niveau particulaire, qu'atomique ou
moléculaire.
- Compacité et opacité de la matière.
- La matière est un immense vide peuplé d'atomes
très distants. eux-mêmes constitués de particules dites élémentaires,
protons, neutrons, électrons, etc. L'information portée par une
particule n'étant pas matérielle, n'est pas soumise à la contraction
spatiale de Lorentz, elle traverse donc la matière sans atténuation.
Les expériences de Zernike, de Gabor refaites souvent avec eux et les
raisonnements de Feynman l'ont clairement établi.
Paradigmes en génétique moléculaire
- Dogme de la continuité génétique.
- Mutations somatiques, gènes sauteurs, gènes fluents,
gênes valseurs et gènes maîtres infirment le dogme de la continuité
génétique transmise par l'ADN du noyau cellulaire des gamètes.
- On a cru le génôme uniquement nucléaire.
- Dans chaque cellule de notre corps il y a environ 2
000 organites nommés mitochondries et chaque mitochondrie contient un
brin d'ADN. Ce génôme mitochondrial est transmis uniquement par la
mère car les spermatozoïdes n'en contiennent pas.
Paradigmes en Biologie
- Évolution continue et arbres hiérarchiques ou
généalogiques.
- La continuité supposée progressive de l'évolution est
souvent exprimée par des arbres hiérarchiques généalogiques Mais,
cette formulation est une simplification abusive, en effet chaque
enfant a deux parents. Avec l'union des parents, fusionnent deux
généalogies distinctes et cela se répète à chaque génération. Les
hiérarchies évolutives biologiques sont de ce fait enchevêtrées, en
réseau, avec en plus des chimérisations et des sauts évolutifs, sans
chaînons manquants. Par exemple, lors des grandes étapes de
l'évolution il y a des sauts brusques, comme lors du passage du
serpent à l'oiseau qu'aucune interprétation darwinienne ne peut
expliquer.
- Le Darwinisme sélectif est illustré par la phrase "Je
survis parce que je suis le plus apte".
- En fait Rémy Chauvin dans son livre "Le darwinisme ou
la fin d'un mythe." en dénonce l'irréalité et Jacques Castigliola dans
son ouvrage "Faut-il brûler Darwin ? ou l'imposture darwinienne", en
dénonce les in