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Extraits :
Un film soupçonné de néocréationnisme fait débat
Ils
s'inspirent de la théorie dite du "dessein intelligent" (Intelligent
Design, en anglais), qui postule un Univers conçu pour homenMEute selon une
intention divine. .... La conclusion est que "le moteur de
l'évolution n'est donc pas à l'extérieur, mais à l'intérieur de chacun
de nous" .
La bataille
scolaire entre créationnistes et darwinistes divise les Etats américains
L'une des nouveautés qui doit être introduite dans les programmes du
Kansas est une modification de la définition du mot "science".
Jusqu'ici, la science était une "activité humaine consistant à chercher
des explications naturelles à ce que nous observons autour de nous".
Elle devient "une méthode systématique d'investigation" qui cherche des
"explications adéquates aux phénomènes naturels". Les explications ne
sont plus systématiquement "naturelles", ce qui ouvre la voie aux
interprétations religieuses. 59 % des habitants du Kansas sont
favorables à un enseignement mixte présentant à la fois l'évolution et
le "dessein intelligent".
Charles
Darwin est-il indépassable ? .... l'évolution est « physiquement
gravé » dans le champ d'orientation des cellules.
Messages reçus
....
en
z
relations
.... métaphysique ...vision du monde ... de la vie ...de
l'humain .. incarnation ...
évolution discontinue.... relation ... information ... inter-action ...
Dieu ... chaos ...complexité ... hasard ... réel voilé ..
La théorie de l'Evolution : une idéologie laïciste non-scientifique ?
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Un film soupçonné de néocréationnisme
fait débat
LE MONDE | 29.10.05 | 11h17 • Mis à jour le 29.10.05 | 14h51
La programmation sur Arte, samedi 29
octobre à 20 h 40, d'un documentaire intitulé Homo sapiens, une nouvelle
histoire de homenMEute suscite des remous dans la communauté scientifique.
Cette levée de boucliers a poussé les responsables de la chaîne à
organiser, en dernière minute, un débat contradictoire à l'issue du
documentaire, "dans une volonté d'objectivité scientifique" .
Pourquoi un tel tollé ? Réalisé par
Thomas Johnson, le film présente les travaux d'Anne Dambricourt-Malassé
chercheuse au CNRS, rattachée au Muséum national d'histoire naturelle
(MNHN) comme une "nouvelle théorie de l'évolution" , sans préciser
qu'elle est au centre d'une violente controverse depuis de nombreuses
années.
Pour une large part des
paléoanthropologues français et étrangers, ses travaux ne suivent pas
une démarche scientifique. Ils s'inspirent de la théorie dite du
"dessein intelligent" (Intelligent Design, en anglais), qui postule un
Univers conçu pour homenMEute selon une intention divine. Le nom de Mme
Dambricourt apparaît d'ailleurs sur une pétition diffusée par le
Discovery Institute fer de lance des néocréationnistes américains dans
leur lutte contre le darwinisme.
Les travaux de Mme Dambricourt
s'inscrivent dans une "vieille tradition française de défiance vis-à-vis
du darwinisme", explique Jean-Jacques Hublin, directeur du département
de l'évolution humaine au Max Planck Institute for Evolutionary
Anthropology, à Leipzig (Allemagne). "Sans doute, poursuit M. Hublin,
parce qu'il y a eu une implication forte des religieux dans l'histoire
de l'évolution en France, depuis l'abbé Breuil jusqu'à Teilhard de
Chardin." Jugement confirmé par Pascal Picq, maître de conférences au
Collège de France : "Ce courant de pensée est très présent en
paléoanthropologie, et il est soutenu par des organisations efficaces
dont les importants moyens financiers viennent parfois
d'outre-Atlantique."
PRINCIPE CARDINAL
Que dit le film ? D'abord, il jette
aux orties la théorie d'Yves Coppens (dite de l'East Side Story).
Celle-ci explique que des grands singes se sont redressés pour s'adapter
à la savane, à l'est du rift africain. Plus que l'East Side Story déjà
mise à mal par la découverte de Toumaï (Sahelanthropus tchadensis ), un
hominidé vieux de 7 millions d'années, loin à l'ouest du rift , la
thèse de Mme Dambricourt remet en question un principe cardinal de la
théorie de Darwin : l'adaptation à l'environnement n'est pas, à en
croire le film, "la cause principale de l'évolution humaine" . Le
principal moteur de l'évolution humaine serait l'inflexion du sphénoïde,
un os en forme de papillon situé à la base du crâne.
Cet os, selon Mme Dambricourt, s'est
infléchi à cinq reprises au cours des derniers 60 millions d'années. Ce
qui a conduit à chaque fois à l'émergence de nouvelles espèces : singes,
grands singes, australopithèques, puis représentants du genre Homo .
Avec, en bout de course, homenMEute moderne (Homo sapiens ). Ces inflexions
successives seraient ainsi "un fil rouge qui semble traverser toute
l'histoire de l'évolution depuis les primates jusqu'à homenMEute" . La
conclusion est que "le moteur de l'évolution n'est donc pas à
l'extérieur, mais à l'intérieur de chacun de nous" .
Pour étayer ses thèses, Mme
Dambricourt "a longuement étudié le développement, depuis l'embryon
jusqu'à l'âge adulte, de différents primates" , dit le
paléoanthropologue (CNRS) Fernando Ramirez-Rozzi. "L'idée est très bonne
, estime-t-il. Car c'est un aspect quelque peu mis de côté par la
théorie néodarwinienne de l'évolution." En revanche, les conclusions
qu'en tire Mme Dambricourt "relèvent du délire" , ajoute aussitôt le
chercheur.
M. Picq, reconnaît à Mme Dambricourt
"le mérite d'avoir mis en évidence la flexion du sphénoïde chez les
hominidés". "Cet os est un carrefour important , poursuit-il. C'est là
que se rencontrent les zones associées au développement du cerveau, de
la face et de la locomotion." Mme Dambricourt, ajoute M. Picq, "bute sur
l'interprétation" . "Pour une raison absolument mystérieuse , précise de
son côté M. Ramirez-Rozzi, elle a voulu faire de cet os la pièce
centrale de toute l'anatomie humaine. Or on sait depuis longtemps que
définir homenMEute à partir d'un seul caractère est absurde."
Christoph Zollikofer, professeur
d'anthropologie à l'université de Zurich, auteur de la reconstitution
virtuelle du crâne de Toumaï, considère que " l'argument du sphénoïde
est limité, car on rencontre la flexion du sphénoïde chez certains
mammifères, et même des poissons, sans en connaître la cause". Le
chercheur suisse estime qu'" on ne peut pas perdre de vue l'adaptation
comme force de la sélection" et que, "lorsqu'on fait de la science, on
ne commence pas par les réponses, mais par les questions " .
ÉVOLUTION DISCONTINUE
Marc Godinot, spécialiste de
l'évolution des primates à l'Ecole pratique des hautes études (EPHE),
confirme que "plus personne" , à l'étranger, ne croit à la théorie
d'Yves Coppens sur le redressement des grands singes dans la savane.
Mais il conteste, en revanche, l'évolution humaine par palliers
présentée dans le film car, dit-il, "rien ne permet d'affirmer qu'il y a
eu des sauts évolutifs de cette ampleur" . Il n'admet pas, non plus, la
séparation entre facteurs internes et externes présentée dans le
documentaire. Car, en réalité, " ils interagissent en permanence et de
façon inextricable " .
Pour certains chercheurs, la thèse de
Mme Dambricourt ne mérite même pas le débat scientifique. Jean-Jacques
Jaeger, professeur de paléontologie des vertébrés à l'université
Montpellier-II, ne mâche pas ses mots : " C'est la description d'un
phénomène évolutif, formulée par quelqu'un qui n'a jamais entendu parler
de science. Ce qui est présenté n'a aucun sens quand on connaît la
complexité des mécanismes de développement, ajoute-t-il. Des travaux de
ce genre doivent être validés au plan international par des revues
dotées de comités de lecture. Cela n'a jamais été le cas."
Pour Guillaume Lecointre, professeur
au MNHN et spécialiste de systématique, " le film présente la théorie de
Mme Dambricourt comme une idée révolutionnaire. Ce n'est pas le cas, car
les contraintes architecturales de l'évolution sont intégrées dans le
darwinisme, précise-t-il. Ce documentaire est de la théologie déguisée
en science, et le public est trompé." Plus rude encore, André Langaney,
directeur du laboratoire d'anthropologie biologique du Musée de homenMEute
(MNHN) et professeur à l'université de Genève, ajoute que Mme
Dambricourt " fait du finalisme pour faire plaisir aux intégristes. Ce
qu'elle écrit relève de la falsification".
Stéphane Foucart et Christiane
Galus

Charles Darwin est-il indépassable ?
Paul Dupré
09/01/2009 | Mise à jour : 15:06 | Commentaires 2 |
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.
La théorie de l'évolution a changé notre vision du
monde. Mais on peut être évolutionniste et non darwinien, ou
évolutionniste et croyant. Lisons Darwin sans idées préconçues.
Comme Freud avec la découverte de l'inconscient ou
Copernic avec la place de la Terre dans l'univers, Darwin a bouleversé
notre vision de l'homme. Dé sormais, nous savons que nous partageons
avec tous les êtres vivants une généalogie commune. Aujourd'hui, on
parle de « synthèse néodarwinienne », qui intègre, entre autres, la
génétique aux idées de Darwin. Cette épopée scientifique, qui a commencé
avec le voyage du naturaliste anglais aux îles Galapagos, Jean-Claude
Ameisen, médecin et chercheur, nous la relate dans un livre-fleuve (1).
Un jour peut-être, nous dit-il, la théorie de Darwin, quelles que soient
sa grandeur et sa richesse, nous apparaîtra « comme le début d'une
histoire et non comme sa fin ».
Darwin savait qu'il allait heurter des croyances très
profondes. « C'est comme confesser un meurtre », écrivait-il dans une
lettre à Joseph Hooker. De fait, les Eglises constituées réagirent
d'abord avec méfiance, voire hostilité, à la théorie darwinienne.
Celle-ci remettait-elle en cause le dogme ? Dans un très intéressant
ouvrage (2), François Euvé montre que si les rapports entre le
christianisme et la théorie darwinienne furent parfois difficiles, ils
furent aussi bien plus complexes qu'on ne l'imagine. Les théologies,
loin d'être affaiblies, en furent renouvelées, obligeant à approfondir
la lecture de la Bible.
Depuis longtemps, on peut être croyant et
évolutionniste. L'ouvrage du dominicain Jacques Arnould (3), qui est
pieusement darwinien, en est la preuve. Le « créationnisme », stricto
sensu, est une idée selon laquelle il y aurait des créations séparées
des différentes espèces qui peuplent la Terre. La girafe serait apparue
directement comme girafe, et l'homme comme homme. Cette idée est non
seulement une aberration scientifique, mais aussi un contresens
exégétique, car la lecture des Ecritures est liée à un contexte
culturel.
Est-ce à dire que le darwinisme est indépassable ?
Rappelons d'abord que l'idée d'évolution n'a pas été inventée par
Darwin. Perçue par quelques naturalistes du XVIIIe siècle, exposée par
Lamarck au début du XIXe siècle, elle a demandé plus d'un siècle de
recherche pour être considérée comme acquise. De façon spécifique, le
darwinisme affirme que cette évolution s'est déroulée grâce à de petites
mutations ayant eu lieu par hasard, et dont les individus qui en étaient
porteurs ont été avantagés par la « sélection naturelle ». C'est donc le
couplage « hasard-sélection naturelle » qui permettrait l'évolution.
Le darwinisme a permis de comprendre de façon
convaincante des milliers de faits. Il n'est néanmoins qu'une
explication possible de l'évolution. Des scientifiques de renom
affirment que des processus essentiels à l'œuvre ne seraient pas liés à
la sélection naturelle. Jean Staune avait déjà rendu compte des travaux
de ces évolutionnistes non darwiniens, dans une belle synthèse publiée
il y a près de deux ans (4). Ainsi, selon Simon Conway-Morris, éminent
paléontologue, « les formes fonctionnelles possibles sont prédéterminées
depuis le big-bang ». Ce qui bouscule, de façon radicale, un concept
central des darwiniens : chaque espèce serait le résultat contingent et
imprédictible d'un processus dû au hasard. De même, pour l'éthologue
Rémy Chauvin ou pour l'embryologiste Rosine Chandebois, l'évolution
est-elle un « programme » qui se déroule depuis l'origine. D'après
Vincent Fleury, biophysicien, le sens de l'évolution est «
physiquement gravé » dans le champ d'orientation des cellules. Par
rapport aux « micro-évolutions » darwiniennes, certaines de ces thèses
envisagent plutôt des « macro-évolutions ». L'évolution « sauterait »
d'un plan d'organisation à un autre, sans que l'on sache pour le moment
expliquer ces mécanismes.
Le même Jean Staune, dans un ouvrage passionnant qui
vient de paraître (5), fait parler de grands savants, notamment
Christian de Duve, prix Nobel de physiologie et de médecine, qui affirme
que des « contraintes chimiques font de l'émergence de la vie un
événement beaucoup plus probable que ne le croyait Monod, un événement
obligatoire, même ».
Le néodarwinisme est-il une théorie parmi d'autres ?
Non, si l'on en juge d'après les polémiques que suscite toute remise en
cause au sein de la communauté scientifique. Dès le départ, le
darwinisme a inspiré une « idéologie ». Pourtant, il ne faut pas
confondre le darwinisme, théorie scientifique, avec les élucubrations
raciales ou sociales qu'il a inspirées. Ainsi Herbert Spencer
applique-t-il aux sociétés humaines l'idée de « survie du plus apte »,
ce dont se garde bien Darwin, pourtant influencé par Malthus. Francis
Galton, gendre de Darwin, fut, lui, l'inventeur de l'eugénisme, la
science des « bonnes naissances ». Selon ses vues, il fallait encourager
les « forts » à se reproduire, avec l'opération inverse pour les
faibles. Ses idées ont influencé la société américaine du XXe siècle.
Comme le remarque Jean-Claude Ameisen, Darwin insista pourtant sur le
fait que, chez de nombreuses espèces animales, la « coopération » était
aussi répandue que la compétition.
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Messages reçus:
..la bataille du néocréationisme ....
15/11/2005
De J.P.B à M.RS (groupe de réflexion ..)
J'ai lu avec intérêt, cette citation d'Anne
Dambricourt, que tu reproduis sur ton
site en octobre
Voici la citation:
"31.10.05....le Monde ....la thèse de Mme
Dambricourt remet en question un principe cardinal de la théorie de
Darwin : l'adaptation à l'environnement n'est pas, à en croire le
film, "la cause principale de l'évolution humaine" . Le principal
moteur de l'évolution humaine serait l'inflexion du sphénoïde, un os
en forme de papillon situé à la base du crâne. Ils s'inspirent de la
théorie dite du "dessein intelligent"), qui postule un Univers conçu
pour homenMEute selon une intention divine. .... La conclusion est que
"le moteur de l'évolution n'est donc pas à l'extérieur, mais à
l'intérieur de chacun de nous" .
Bien que ne mettant pas en cause la valeur des
travaux scientifiques de cette chercheuses, je note que les
conclusions "finalistes" qu'on lui attribue sont critiquées par de
nombreux scientifiques.
D'ailleurs, ne déclare pas elle-même, dans
Libération du 5/11/05 qui cite:
"Ma théorie ne prouve pas l'existence de Dieu, je
n'ai jamais dit que l'évolution était "programmée" comme l'affirme
Arte dans sa présentation du film, et je n'ai jamais parlé de "dessein
divin"», se défend Anne Dambricourt."
Ainsi, le mérite de madame Dambricourt est de
distinguer ses résultats scientifiques, de ses croyances religieuses.
Amitiés
JPB
1.12.05
L.B. (du groupe) à JPB ...avec
copie au groupe de réflexion ..
En visite aux Etats Unis pendent 15 jours, j'ai demandé
autour du moi si ma famille, mes amis avaient entendu parler de
"intelligent design".
Au nord - (NY) ils ont dit oui, en étant horrifié par
la 'manipulation sournoise utilisée par les factions religieuse qui y
croient, passant par les thèses dites scientifiques, les résultats
"scientifiques" considérés comme la vérité.' (They are using science
to perpetrate and underwrite their beliefs, often claiming no relation
whatsoever in the "scientific findings" with religion; it is dangerous,
and manipulative) Dans la Sud, Louisiane,
(Catholique) Ils n'ont pas entendu parler de 'intelligent design' - En
Caroline du Nord c'est inscrit comme une thèse équivalent a celle de
l'évolution Darwinien dans plusieurs écoles de l'état. Pour être
enseigné à l'école il faut que cette thèse passe sous la rubrique de
la science.
En rentrant j'ai trouvé le e-mail de Jean Pierre - et
toute suite après en ouvrant mon courrier j'ai trouvé ce-ci: "Lecture
et Dialogue" (une association à Plaisir) dans le bulletin du 30
Novembre une conférence sur "les nouvelles origines de homenMEute"...

L. B. (P.S. je vous prie d'excuse les innombrables
fautes de français...)
3/12/05
De J.P.Barret à Linda Bernhardt ....avec CC groupe
Objet : Les origines de l’Homme selon un dessin intelligent.
Vos
préoccupations sur « Comment les choses sont ce quelles sont »
soulèvent un sujet passionnant. Que vous en soyez ici remerciée et
bravo pour vos traductins en Français.
(Unfortunately,
I have not succeeded to get and read the attached document in your
last e-mail)
------------------------------------
Il y a
quelques années je fus en communication téléphonique avec madame Anne
Dambricourt-Malassé qui a défendu sa thèse anti-darwinienne au cours
d’une conférence à l’Université Interdisciplinaire de Paris (UIP).
(voir les références)
Cette
thèse apparemment scientifique, serait un nouveau et précieux apport
aux théories créationnistes dites « Dessein intelligent » paraît-il,
en vogue dans certains milieux religieux des USA sous le nom de «
Intelligent design ».
Il
semble, en effet, qu’actuellement, les théories créationnismes
manquent sérieusement de sérieux scientifiques. La contribution de Mme
Dambricourt est donc précieuse pour les anti-darwiniens (dont je ne
suis pas).
Il y a 2
parties dans le discours de Mme Dambricourt.
1°.-La
partie scientifique :
Elle a
constaté qu’un os du crâne humain, le sphénoïde, avait évolué par
paliers (par « sauts ») dans une même direction au cours de
l’évolution passée de l’Homme.
L'histoire du sphénoïde sur 60 Ma... (Anne Dambricourt Malassé)
- 60 Ma
les prosimiens, le sphénoïde n'est pas encore fléchi, il est plat.
- 40 Ma
les simiens, le sphénoïde se plie, la base du crâne est légèrement
fléchie, les yeux se sont déplacés des côtés du visage vers la face.
- 20 Ma
les premiers grands singes et un sphénoïde qui fléchit
- 6 Ma
les australopithèques et pour la 3ème fois le sphénoïde fléchit
toujours dans le même sens
- 2 Ma le
genre Homo, le corps se redresse encore, et notre petit os du crâne se
fléchit encore.
- 150 000
à - 160 000 ans, apparition d'Homo sapiens, 5ème fléchissement, le
cerveau se complexifie...
Or, la
théorie de l’évolution développée par Lamarck et surtout par Darwin,
théorie dite de la sélection naturelle, suppose que l’évolution est
continue et ne se fait pas par sauts.
Rappel :
Soit un individu qui subit une mutation quelconque frappant un de ses
chromosomes sexuels (donc héréditaire), au hasard. Les descendants qui
ont des chances de se multiplier plus que d’autres sont ceux qui
seront les mieux adaptés à l’environnement, du fait de cette mutation.
Chez
Darwin, il n’y a pas de finalité, de dessein caché de la nature. Tout
est du au hasard.
A noter
que la théorie darwinienne n’est pas prouvée scientifiquement bien
qu’elle donne des explications satisfaisantes sur les origines des
êtres vivants.
2°.- La
partie spiritualiste :
Mme
Dambricourt qui ne cache pas ses croyances religieuses pense que
puisque l’évolution de cet os se fait dans le même sens, il y a un
Sens caché, une finalité interne.
Conclusion provisoire :
a.-)
Qu’est-ce qui prouve que l’os sphénoïde va continuer à se développer
dans le même sens dans l’avenir de l’humanité ?
b6) "Pour
une raison absolument mystérieuse , précise de son côté M.
Ramirez-Rozzi, elle a voulu faire de cet os, la pièce centrale de
toute l'anatomie humaine. Or on sait depuis longtemps que définir
homenMEute à partir d'un seul caractère est absurde."
Références : Documentaire sur ARTE du 29/05 & Science-et-vie N°1059 de
dec 2005
joint au message
ci-dessous...celui de L. à JPB en date 4.12.05
Merci
beaucoup pour le topo sur le discours de Mme Dambricourt!
L'affiche de
la conférence à Plaisir: Lecture & Dialogues (le 26 Janvier 2006 à 21h
au Château de Plaisir) que vous n'avez pas pu ouvrir dit ceci: " "Les
nouvelles origines de homenMEute" par Yvette Deloison homenMEute descend du
singe: FAUX Chercher au CNRS, Yvette Deloison propose une théorie
révolutionnaire: l'ancêtre de homenMEute était un primate, déjà bipede,
vivant au sol. Les mains n'ont
jamais servi
de pieds, homenMEute n'a jamais marché à quatre pattes. L'auteur se fonde
entièrement sur des arguments anatomiques et scientifiques, qui
étayent solidement son hypothèse et, de ce fait, récusent toutes les
idées reçus. " ensuite il y a une image de 6 figures de l'évolution
classique du singe à homenMEute: le premier un grand singe à quatre
pattes, le 6eme une femme moderne debout, le tous barré avec un X.
Je crains
que nous n'allons pas pouvoir voir clair entre tous ses "experts" -
Avant, tous le monde était content avec SON mythe fondateur élaboré
dans SA culture, aujourd'hui je me sens dans un monde de conquérants
fanatiques vouer à faire passer leur croyance à toute la planète à
tous prix -on a une sensation de complot... Mais c'est fascinant quand
même.
L.
4.12.05
De JPB à Linda avec cc au groupe
Merci de
m'avoir envoyé l'annonce de la conférence de Mme Deloison que je crois
connaître et quim'a laissé une impression de scientifique sérieuse.
Vous connaissez déjà, je pense, l'Institut Universitaire de Paris
(UIP) dont certaines conférences ne manquent pas d'intéret.
Voir le
site www.uip.edu courriel: uip@uip.edu 01 45 78 85 52
En 2006,
par exemple:
22/02/06
& 01/03/06 "le grand débat actuel sur la nature de l'évolution"
par Jean
Staune 18 rue de Varennes Paris 7° 19h-22h
Demandez-leur l'envoi du pré-programme 2006
ATTENTION: UIP est selon moi, un sous-marin spiritualiste qui, en
faisant appel à des scientifiques plutôt religieux,cherchent à
valoriser les religions en montrant que les découvertes sciencifiques
fondent les croyances.
De plus
l'UIP est subventionné par la fondation américaine TEMPLETON pour la
diffusion de ce message "all over the world".
Or pour
moi, Sciences et religions n'appartiennent pas au même univers.
J'assisterai à la conférence de Comte-Sponville car c'est un
philosophe "matérialiste non dogmatique" :
Le
.26/04/06
"Savoir &
vérité ou comment renoncer au dogmatisme sans tomber dans la
sophistique ?" par André Comte-Sponville 19h-22h à la Sorbonne
Amphithéatre Guizot
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La bataille scolaire entre
créationnistes et darwinistes divise les Etats américains
LE MONDE | 11.11.05 |
CORRESPONDANTE NEW YORK
Le pasteur évangélique Pat Robertson
a mis en garde, jeudi 10 novembre, les habitants de Dover
(Pennsylvanie) contre la colère divine. "S'il y a une catastrophe dans
votre région, inutile de vous tourner vers Dieu. Vous venez juste de
le rejeter de votre ville ", a-t-il dit. Le pasteur est coutumier des
déclarations excessives. Fin août, il estimait que les Etats-Unis
auraient tout à gagner à faire assassiner le président vénézuélien,
Hugo Chavez. Mais à 75 ans, il a conservé une audience. Son émission,
sur le réseau Christian Broadcasting Network, est suivie en moyenne
par un million de personnes. "Dieu est tolérant, a répété le pasteur,
mais il ne faut pas exagérer. Si les habitants de Dover ont des
problèmes, ils n'auront qu'à appeler Charles Darwin. Il pourra
peut-être les aider".
La localité de Dover s'est attirée
les foudres du pasteur pour avoir voté contre l'enseignement du
créationnisme à l'école, ou, plus précisément, contre sa variante
éclairée, l'Intelligent Design ("dessein intelligent"), lors des
élections du mardi 8 novembre. Sur les huit candidats créationnistes
au Conseil d'administration des Ecoles, aucun n'a été élu. Les
habitants ont, en revanche, adopté les huit darwinistes qui s'étaient
présentés ensemble. Dover est un test dans la bataille qui se livre
aux Etats-Unis sur l'enseignement de la biologie. Pour la première
fois, la justice doit s'y prononcer sur le "dessein intelligent",
cette théorie qui veut que la complexité des cellules soit trop grande
pour avoir été le fruit de l'évolution, mais ne va pas jusqu'à nommer
l'auteur du "dessein" afin de ne pas tomber sous le coup de la
séparation constitutionnelle de l'Eglise et de l'Etat.
La victoire des darwinistes a été
acquise avec une faible marge. Dans un cas, seuls vingt-six votes
séparaient les candidats. Mais, dans un comté à 70 % républicain, le
résultat a causé la surprise. Les medias l'ont attribué à un rappel
aux réalités, adressé aux militants qui avaient fait de leur bourgade
de 18 000 habitants, le navire amiral d'une bataille visant à imposer
le relativisme dans l'enseignement. "Les gens en ont eu assez de toute
cette attention portée sur un sujet aussi minuscule", a expliqué une
habitante au New York Times. La ville attend encore pour janvier la
conclusion d'un procès intenté par un groupe de parents. Mais l'enjeu
est moindre : le nouveau conseil aura tout loisir d'annuler les
dispositions créationnistes s'il le souhaite.
Avant Dover, c'est le Kansas qui
avait été l'épicentre de la bataille sur Darwin. Dès 1999, le Conseil
des Ecoles avait décidé de cesser d'inclure l'évolution dans les
sujets d'examen, provoquant un débat national. Les créationnistes
avaient été écartés du Conseil lors des élections de 2000. Quatre ans
plus tard, ils sont revenus aux affaires et ils ont repris leur
offensive. Elle a été couronnée de succès, mardi 8 novembre, avec le
vote par le Conseil de nouveaux programmes scolaires autorisant une
lecture critique de la théorie darwiniste de l'évolution.
Comme dans une vingtaine d'Etats, où
se déroulent des tentatives similaires, les conservateurs ne demandent
pas que soit propagée dans les écoles l'idée que l'univers a été créé
par Dieu, mais que soit enseignée l'idée que l'évolution n'est qu'une
"théorie". L'une des nouveautés qui doit être introduite dans les
programmes du Kansas est une modification de la définition du mot
"science". Jusqu'ici, la science était une "activité humaine
consistant à chercher des explications naturelles à ce que nous
observons autour de nous". Elle devient "une méthode systématique
d'investigation" qui cherche des "explications adéquates aux
phénomènes naturels". Les explications ne sont plus systématiquement
"naturelles", ce qui ouvre la voie aux interprétations religieuses. 59
% des habitants du Kansas sont favorables à un enseignement mixte
présentant à la fois l'évolution et le "dessein intelligent".
Corine Lesnes
Article paru dans l'édition du
12.11.05
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Le leader d'un mouvement créationniste turc condamné à trois ans de
prison ferme
http://www.lemonde.fr/sciences-et-environnement/article/2008/05/13/le-leader-d-un-mouvement-creationniste-turc-condamne-a-trois-ans-de-prison-ferme_1044252_3244.html#ens_id=1044358
le Monde ... 13.05.08
Après plus de sept années
de procédure, une cour d'Istanbul a condamné Adnan Oktar à trois ans
de prison ferme, vendredi 9 mai, pour "création d'une organisation
illégale" et "enrichissement personnel". Soupçonné d'être à
la tête d'une secte créationniste, ce Turc de 52 ans, qui se présente
comme "scientifique et écrivain", doit faire appel, selon ses
proches, pour tenter d'éviter une incarcération.
"Adnan Hodja" (maître), comme il se
fait appeler, a déjà fait des séjours en prison ou en hôpital
psychiatrique, à la fin des années 1980. En 1999, des scientifiques
turcs défendant la théorie de l'évolution avaient été menacés ou
intimidés par les membres d'une fondation qu'il dirige. La justice
avait ordonné des réparations.
Adnan Oktar s'est récemment fait
connaître dans plusieurs pays d'Europe occidentale, mais aussi au
Canada et aux Etats-Unis, grâce à son Atlas de la Création : en
2007, cet ouvrage luxueux, abondamment illustré et signé Harun Yahya,
son pseudonyme, avait été envoyé à des milliers d'exemplaires dans des
écoles et universités françaises.
A l'intérieur, des dizaines de
photos de fossiles d'espèces animales ou végétales, censées
"prouver" l'invalidité de la théorie de l'évolution des espèces de
Charles Darwin. Cet envoi avait suscité de vives réactions parmi les
enseignants et les scientifiques. Mais il a offert au mouvement d'Adnan
Oktar, qui s'inspire largement des sectes créationnistes américaines,
une campagne de publicité sans précédent.
Les tomes deux et trois de cette
"encyclopédie" doivent arriver prochainement en France, mais plus
discrètement que le précédent, selon les responsables marketing de
l'organisation, qui possède sa propre maison d'édition. Adnan Oktar
affirme avoir vendu 1,5 million d'ouvrages à travers le monde en 2007.
Recevant les journalistes au bord
d'une piscine, dans une imposante villa à la décoration baroque d'un
quartier chic d'Istanbul, le "gourou" attribue les poursuites dont il
est l'objet à "des pressions exercées sur la justice par les
francs-maçons".
Vêtu d'un costume de lin blanc, il
se réjouit de la popularité des thèses créationnistes et des
manifestations de religiosité en Europe, et dénonce "le
matérialisme" et "l'athéisme". La publication de son
Atlas et la diffusion de ses idées seraient, selon lui,
directement à l'origine de la conversion de Tony Blair au catholicisme
ou des déclarations de Nicolas Sarkozy sur la religion.
Article paru dans l'édition du
14.05.08.
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