Tri des embryons ... grâce au "progrès médical"...

Dossiers : Modernisme - Progrès    la Vie

Présentation : ... horrible ...la...les cultures mortifères ...

Extraits :  ...Fécondation in vitro....Les auteurs de la publication de Reproductive BioMedicine ne sont pas loin de regretter que ce tri ne soit pas possible parmi les embryons humains conçus sans l'aide de la médecine.

Les biologistes français autorisés à travailler sur les embryons humains ...Aux termes de la loi française, "les recherches peuvent être autorisées sur l'embryon et les cellules embryonnaires lorsqu'elles sont susceptibles de permettre des progrès thérapeutiques majeurs et à la condition de ne pouvoir être poursuivies par une méthode alternative d'efficacité comparable, en l'état des connaissances scientifiques"

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La fécondation in vitro pourrait aider à concevoir des enfants plus forts

 

LE MONDE | 01.02.06 |

C'est une étude bien peu banale que la revue Reproductive BioMedicine a mis en ligne sur son site, mercredi 1er février. Ce travail, mené par une équipe dirigée par le docteur Eliane Lieberman (Brigham and Women Hospital de Boston), établit que le poids de l'enfant à naître dépend de la vitesse de la division cellulaire de l'embryon humain dans les deux ou trois premiers jours de son existence.

C'est en examinant de manière rétrospective les 447 dossiers de femmes qui, entre 1998 et 2001, ont eu recours à la technique de la fécondation in vitro et ont donné naissance à un enfant unique et bien portant que les chercheurs américains sont parvenus à cette conclusion. Ils ont comparé le poids des enfants à la naissance et le nombre de cellules qui constituaient l'embryon 72 heures après la fécondation in vitro. Et ce, tout en tenant compte de variables comme l'âge des femmes, le type de milieu biologique dans lequel les embryons étaient cultivés et le sexe des enfants.

UN GAIN DE 42,7 GRAMMES

Sur cet échantillon, 21 % des 447 embryons ont été implantés chez les futures mères alors qu'ils étaient constitués de moins de 7 cellules, 61 % comportaient 7 ou 8 cellules et 18 % avaient plus de 8 cellules. L'équipe d'Eliane Liberman a alors constaté que le poids moyen des enfants de ces trois groupes à la naissance était respectivement de 3 388, 3 452 et 3 550 grammes. A en croire les conclusions des chercheurs, chaque cellule embryonnaire supplémentaire au stade de l'implantation utérine correspondrait à un gain de 42,7 grammes.

En d'autres termes, si l'on postule qu'un poids de naissance élevé est un gage de bonne santé future, on peut imaginer de trier la dizaine d'embryons conçus in vitro pour un couple à chaque tentative de procréation médicalement assistée et n'implanter que ceux qui auront montré, sous l'oeil du microscope, une plus grande vitalité. Les auteurs de la publication de Reproductive BioMedicine ne sont pas loin de regretter que ce tri ne soit pas possible parmi les embryons humains conçus sans l'aide de la médecine.

Jean-Yves Nau

texte hébergé en  01/06

 

 

 

Les biologistes français autorisés à travailler sur les embryons humains

LE MONDE | 07.02.06 |

 

Une étape importante dans la recherche française en biologie vient d'être franchie avec la publication, au Journal officiel du 7 février, du décret précisant les modalités d'autorisation des recherches sur l'embryon humain et les cellules souches qui pourront en être issues. Il aura au total fallu 18 mois pour que ce texte d'application de la loi de bioéthique du 6 août 2004 voie le jour. Les premières demandes des équipes françaises pourront être déposées auprès de l'Agence de la biomédecine dès le mois de mars.

Les cellules souches embryonnaires, du fait de leurs caractéristiques biologiques uniques, pourraient constituer un nouvel outil thérapeutique contre diverses catégories d'affections aujourd'hui incurables. Elles offrent aussi de nouvelles possibilités dans la compréhension des mécanismes biologiques de contrôle de l'auto-renouvellement qui caractérisent ces cellules et de leur différenciation en des types cellulaires distincts. Plusieurs dizaines de lignées de ces cellules existent déjà dans d'autres pays, obtenues à partir d'embryons humains congelés ou non, sains ou porteurs de maladies génétiques.

Aux termes de la loi française, "les recherches peuvent être autorisées sur l'embryon et les cellules embryonnaires lorsqu'elles sont susceptibles de permettre des progrès thérapeutiques majeurs et à la condition de ne pouvoir être poursuivies par une méthode alternative d'efficacité comparable, en l'état des connaissances scientifiques". Le décret du 7 février permet aux chercheurs français de créer et de travailler sur des lignées de cellules souches embryonnaires humaines. Seuls pourront être utilisés les embryons surnuméraires conçus in vitro sur le sol français, conservés par congélation et ne faisant plus l'objet d'un projet parental

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Un embryon humain génétiquement modifié a été créé aux Etats-Unis

http://www.lemonde.fr/sciences-et-environnement/article/2008/05/13/un-embryon-humain-genetiquement-modifie-a-ete-cree-aux-etats-unis_1044251_3244.html#ens_id=1044357

le Monde 14.05.08

près ceux des végétaux et des animaux, les patrimoines héréditaires des organismes humains pourront-ils bientôt être génétiquement modifiés ? Rien, désormais, n'interdit de le penser. Une nouvelle étape en ce sens vient d'être franchie, a révélé le Sunday Times, dimanche 11 mai. Selon le journal britannique, des scientifiques américains sont récemment parvenus à créer un embryon humain génétiquement modifié. Cet embryon transgénique n'a toutefois pas été transplanté dans un utérus et a été détruit après cinq jours de développement in vitro. Des expériences similaires pourraient bientôt être menées au Royaume-Uni.

Le travail américain avait initialement été présenté en février, lors d'une rencontre scientifique, avant de faire l'objet d'une publication dans la revue spécialisée Fertility and Sterility, sans que cela suscite d'émotion particulière au sein de la communauté des biologistes de la reproduction. Dirigés par Nikica Zaninovic, les chercheurs, qui travaillent au sein de l'université Cornell de New York, ont eu recours aux techniques de la thérapie génique. Développées depuis plusieurs décennies, celles-ci visent à corriger certaines anomalies structurelles du génome humain. Il s'agit, schématiquement, de greffer, au sein de certaines cellules cibles d'une personne malade, des fragments d'information génétique afin de corriger les effets pathologiques d'une mutation à l'origine d'une affection.

L'équipe américaine a mis au point sa méthode chez la souris avant de l'appliquer à l'homme, en dehors de tout objectif thérapeutique direct. Cette expérience a été menée sur un embryon humain conçu initialement dans le cadre d'un programme de procréation médicalement assistée. Les chercheurs américains annoncent être parvenus à intégrer au sein du génome de cet embryon humain, au moyen d'un vecteur viral, un gène dirigeant la synthèse d'une protéine aux propriétés fluorescentes.

Le même objectif pourrait être atteint en modifiant artificiellement le génome des cellules sexuelles, masculine ou féminine, avant de procéder à une fécondation in vitro. Ce type d'expérimentation a d'ailleurs été réussi aux Etats-Unis, à plusieurs reprises, en 2007, chez le poulet.

DANGERS POTENTIELS

Les chercheurs américains soutiennent que seuls de tels protocoles expérimentaux sont de nature à faire progresser la biologie humaine fondamentale et la compréhension des affections d'origine génétique. Ils ont notamment d'ores et déjà réussi à obtenir des lignées de cellules souches à partir d'embryons de souris transgéniques.

A l'inverse, certains observateurs soulignent les dangers potentiels qu'il y aurait à autoriser ce type de travaux sur des embryons humains. Ils font valoir, en substance, que les techniques développées permettront bientôt non seulement de corriger des anomalies génétiques mais aussi de modifier, à des fins non thérapeutiques, les performances d'un organisme humain. De fait, rien n'interdit d'imaginer que ces nouveaux outils moléculaires permettent, à terme, d'améliorer certaines caractéristiques physiques ou cognitives des êtres humains.

En Grande-Bretagne, où la création d'embryons chimères "homme-animal" est depuis peu autorisée, la Human Fertilisation and Embryology Authority s'est saisie de cette nouvelle question tout en refusant, pour l'heure, d'autoriser la modification génétique des cellules sexuelles humaines. En France, l'Agence de biomédecine n'a encore pris aucune position sur ces délicates questions éthiques.

Jean-Yves Nau

 

 

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