bon Noël aux journaux anarcho-bancaire ...

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Source:  http://fr.novopress.info/?p=6859

Date : 5.01.07   

 

Miracle de Noël pour Libé

Bien que passé avec retard, le 29 décembre, le Père Noël se sera montré particulièrement généreux avec Libération auquel il a apporté l’abandon par les banques d’une bonne partie (70%) de leurs créances, d’un total de 10 millions d’euros, qu’elles détenaient sur le quotidien. Lequel bénéficiera également d’un délai de cinq ans pour rembourser les 30% de créances restantes et de dix ans pour rembourser l’Etat, créancier à hauteur de 12 millions d’euros — ce qui signifie que Libé ne payait plus depuis un sacré bout de temps impôts sur les sociétés, charges sociales et patronales, etc. se plaçant ainsi dans une totale illégalité.

Si Présent, National Hebdo ou RIVAROL se trouvaient, ce qu’à Dieu ne plaise, dans une situation aussi délicate, bénéficieraient-ils de tels “aménagements”? On peut craindre à l’inverse que ceux-ci soient exclusivement réservés aux journaux anarcho-bancaires, catégorie dont Libé est le plus brillant fleuron.

(Source : www.rivarol.com)

De nouveaux actionnaires pour le journal "Libération"

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3236,36-852173@51-812723,0.html

L'actionnaire principal du journal Libération, Edouard de Rothschild, a annoncé, jeudi 4 janvier 2007, la nouvelle capitalisation du quotidien et présenté la nouvelle liste des actionnaires. Cette intervention se fait après l'approbation, la veille, du changement de statut du journal par les salariés.

Edouard de Rothschild demeure l'actionnaire principal, avec 5,8 millions d'euros, tandis que Carlo Caracciolo, cofondateur du quotidien de centre gauche italien La Repubblica, apporte 5 millions d'euros à titre personnel. Les autres actionnaires du capital sont Pathé (1,5 million), Mediascap, société du groupe de La Libre Belgique (1,2 million) et Suez (0,3 million). Enfin, 1,2 million est investi par une dizaine d'investisseurs à titre personnel, parmi lesquels Pierre Bergé, André Rousselet, Bernard-Henri Lévy et Henri Seydoux.

"L'ensemble des efforts entrepris par tous, salariés, actionnaires, anciens et nouveaux, créanciers et fournisseurs, va permettre à Libération de continuer à écrire son histoire et à jouer un rôle prépondérant dans la presse d'information quotidienne et générale française", a souligné Edouard de Rothschild.

Réunis mercredi 3 janvier, les employés avaient accepté, à une large majorité, la transformation du quotidien en société anonyme avec conseil de surveillance. Ils ont également renoncé à une partie de leur droit de veto concernant les orientations stratégiques du journal : capitalisation, nomination du PDG, filialisations. Ils conservent en revanche un droit de veto sur le choix du directeur de la rédaction. 
 

 
AVIS NÉGATIF DU COMITÉ D'ENTREPRISE SUR LE PLAN SOCIAL

Jeudi 4 janvier, le comité d'entreprise du journal s'est par ailleurs prononcé négativement sur le plan social, qui prévoit la suppression de 76 postes sur les 276 que compte le quotidien. Cet avis marque la fin de la procédure de consultation du CE et le début de la mise en œuvre du plan. "Nous donnons un avis négatif sur le plan de licenciement collectif et nous nous opposons à tout licenciement contraint", a déclaré à l'AFP François Wenz-Dumas, du Syndicat national des journalistes.
 

Cet avis n'étant que consultatif, le plan social devrait commencer à être mis en œuvre, les licenciements devant être échelonnés dans le temps. Un guichet départ volontaire sera ouvert dès vendredi 5 janvier, et jusqu'au 22 janvier.

 

 

 

page ouverte en nov 06   

 

 

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