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      Place de la femme, sa valeur pour l'homme  | 
     
    
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      Dossiers : 
Elans du JE  | 
     
   
   
    
      
      
        
        Extraits :  
         
        Le respect 
        et l'estime mutuels ne sont pas dans la confusion et 
        l'indifférenciation, mais dans l'exemplarité d'un sexe pour l'autre. La 
        différence est envisagée comme enrichissement mutuel. 
        
         ..... l'Eglise élève la voix 
        contre la tentation de prédéterminer les personnes et leur destin selon 
        de purs projets humains, de leur ôter leur caractère individuel et par 
        conséquent leur dignité. Respecter la biologie, c'est respecter Dieu 
        lui-même et, partant, sauvegarder ses créatures. 
        
        .....on veut la "libérer", 
        l'"émanciper" en l'amenant à se masculiniser, en la rendant ainsi 
        homogène à la culture de production, en la faisant entrer sous le 
        contrôle de la société masculine des techniciens, des vendeurs, des 
        politiciens qui cherchent profit et pouvoir, organisant tout, vendant 
        tout, instrumentalisant tout à leurs fins 
          
        
        en 
        z 
        relations
        .... homocoques 
       
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      n   
      
      Auteur:  
      Denis Merlin dans:
      
      pauvrehere 
      
      Source:  http://pauvrehere.over-blog.com/article-6098912-6.html#anchorComment 
      
      Date : 
      28.03.07      
      
        
          
          
            
              
                "...
                Ce que je ne me lasse pas de 
                répéter vaut encore ici : pour l'Eglise, le[i] langage de la 
                nature[/i] (dans le cas présent, deux sexes complémentaires et 
                en même temps bien distincts) est aussi le [i]langage de la 
                morale[/i] (homme et femme appelés à des destins également 
                nobles, tous deux éternels, mais en même temps différents). 
                C'est au nom de la nature - on sait que la tradition 
                protestante, et à sa suite les Lumières se méfièrent en revanche 
                de ce concept - que l'Eglise élève la voix contre la 
                tentation de prédéterminer les personnes et leur destin selon de 
                purs projets humains, de leur ôter leur caractère individuel et 
                par conséquent leur dignité. Respecter la biologie, c'est 
                respecter Dieu lui-même et, partant, souvegarder ses créatures.(...) 
                 
                Maternité et virginité (les 
                deux plus hautes valeurs dans lesquelles [la femme] réalisait sa 
                vocation la plus profonde) sont devenues opposées aux valeurs 
                dominantes. La femme créatrice par excellence, donnant la vie, 
                ne "produit" cependant pas au sens technique qui est le seul à 
                être valorisé par une société plus masculine que jamais dans son 
                culte de l'efficacité. On la convainc donc qu'on veut la 
                "libérer", l'"émanciper" en l'amenant à se masculiniser, en la 
                rendant ainsi homogène à la culture de production, en la faisant 
                entrer sous le contrôle de la société masculine des techniciens, 
                des vendeurs, des politiciens qui cherchent profit et pouvoir, 
                organisant tout, vendant tout, instrumentalisant tout à leurs 
                fins. En affirmant que la spécificité sexuelle est en 
                réalité secondaire (et en niant ainsi le corps lui-même comme 
                incarnation de l'Esprit dans un être sexué), la femme est 
                dépossédée non seulement de la maternité, mais aussi du libre 
                choix de la virginité ; et pourtant de même que l'homme ne peut 
                sans elle procréer, de même il ne peut être vierge sinon en 
                "imitant" la femme. Par cette voie aussi, celle-ci avait pour 
                l'autre part de l'humanité, une très haute valeur de "signe", 
                d'"exemple." 
                 
                Joseph Cardinal Ratzinger, V. Messori Entretiens sur la foi 
                Fayard Traduction Cardinal Gagnon, 1985, réédition 2005 pp. 113 
                et 114 
                 
                Pour un vrai respect de la femme et de sa valeur exemplaire pour 
                les hommes voilà un texte qui surprend par sa profondeur. Ce 
                n'est qu'en le lisant plusieurs fois qu'on en retire la 
                "substantifique moëlle". 
                 
                Le futur Benoît XVI tient, selon moi,  le raisonnement suivant : 
                le genre humain est formé de deux sexes et d'esprits incarnés. 
                L'incarnation dans deux corps formellement différents entraîne 
                des conséquences dans l'exemplarité d'un sexe l'un pour l'autre.
                 
                 
                La femme a donc un rôle de "signe" et d'"exemple" pour l'homme, 
                elle a quelque chose à lui enseigner, elle est pour lui un 
                exemple à suivre. On pourrait penser que la femme serait 
                supérieure ? Elle l'est nécessairement dans ces domaines, car 
                pour servir d'exemple il faut être supérieur. Pourtant il faut 
                garder à l'esprit l'égalité ontologique des sexes et leur 
                solidarité. 
                 
                " 11 Toutefois, ni la femme n'est sans l'homme, ni l'homme sans 
                la femme, dans le Seigneur.  
                12 Car, si la femme a été tirée de l'homme, l'homme aussi naît 
                de la femme, et tout vient de Dieu." 
                 
                1 Cor. Ch. 11 du site jesusmarie.com traduction Crampon 
                 
                Le respect et l'estime mutuels ne sont pas dans la confusion 
                et l'indifférenciation, mais dans l'exemplarité d'un sexe pour 
                l'autre. La différence est envisagée comme enrichissement 
                mutuel. 
               
             
               
          
         
        
          
        
        
      
      La féminité est valeur et signe d'exemple 
      .... 
      La femme, créatrice par 
      excellence, donnant la vie, ne "produit" cependant pas au sens technique 
      qui est le seul à être valorisé par une société plus masculine que jamais 
      dans son culte de l'efficacité. On la convainc donc qu'on veut la 
      "libérer", l'"émanciper" en l'amenant à se masculiniser, en la rendant 
      ainsi homogène à la culture de production ... 
      Ratzinger 
          
          
       
      
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