l'ivraie dans tout champ .....

Dossiers : Evangile  l'Inter-Relation (JE)

Présentation :...

 

Extraits :   « Celui qui sème le bon grain, c'est le Fils de l'homme ; le champ, c'est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du Royaume ; l'ivraie, ce sont les fils du Mauvais.

 

en z relations .... 

 

 

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la parabole de l'ivraie dans le champ

 

l'EVANGILE AU QUOTIDIEN

Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68

mardi 31 juillet 2007
 

Le mardi de la 17e semaine du temps ordinaire


Saint(s) du jour : St Ignace de Loyola, fondateur (+ 1556),   St Germain d'Auxerre, évêque (v. 450)

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La Lettre à Diognète : La patience de Dieu


Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 13,36-43.

Alors, laissant la foule, il vint à la maison. Ses disciples s'approchèrent et lui dirent : « Explique-nous clairement la parabole de l'ivraie dans le champ. » Il leur répondit : « Celui qui sème le bon grain, c'est le Fils de l'homme ; le champ, c'est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du Royaume ; l'ivraie, ce sont les fils du Mauvais. L'ennemi qui l'a semée, c'est le démon ; la moisson, c'est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges. De même que l'on enlève l'ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde. Le Fils de l'homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume tous ceux qui font tomber les autres et ceux qui commettent le mal, et ils les jetteront dans la fournaise : là il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Celui qui a des oreilles, qu'il entende !

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

La Lettre à Diognète (vers 200)
Ch 8 (trad. Orval rev. ; cf SC 33, p. 71)

 

La patience de Dieu



      Le Maître et le Créateur de l'univers, Dieu, qui a fait toutes choses et les a disposées avec ordre, s'est montré non seulement plein d'amour pour les hommes, mais plain de patience. Lui, il a toujours été, il est et il restera le même : secourable, bon, doux, véridique -- lui seul est bon. Pourtant lorsqu'il a conçu son dessein d’une grandeur ineffable, il n'en a fait part qu'à son Fils unique. Tant qu'il maintenait dans le mystère et réservait le plan de sa sagesse, il semblait nous négliger et ne pas se soucier de nous. Mais quand il a révélé par son Fils bien-aimé et manifesté ce qu'il avait préparé depuis le commencement, il nous a offert tout en même temps : participer à ses bienfaits, voir, et comprendre la largesse de ses dons. Qui de nous aurait jamais pu s'y attendre ?

      Dieu avait donc déjà tout disposé à part lui avec son Fils ; mais, jusqu'à ces derniers temps, il nous a permis de nous laisser emporter au gré de nos penchants désordonnés, entraînés par les plaisirs et les passions. Non qu'il ait pris le moins du monde plaisir à nos péchés ; il tolérait seulement ce temps où sévissait le mal sans y consentir. Il préparait le règne actuel de la justice. Durant cette période, nos propres oeuvres nous montraient indignes de la vie ; nous en devenons dignes maintenant par l'effet de la bonté de Dieu. Nous nous sommes montrés incapables d’accéder par nous-mêmes au Royaume de Dieu ; c’est sa puissance qui nous en rend capables maintenant… Dieu ne nous a pas haïs, ni repoussés, il n’a pas tenu rancune, mais il a patienté longtemps.



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