Saint(s) du jour :
St Ignace de Loyola, fondateur (+ 1556),
St Germain d'Auxerre, évêque (v. 450)
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La Lettre à Diognète :
La patience de Dieu
Evangile de
Jésus-Christ selon saint Matthieu 13,36-43.
Alors, laissant la
foule, il vint à la maison. Ses disciples s'approchèrent et lui dirent
: « Explique-nous clairement la parabole de l'ivraie dans le champ. »
Il leur répondit : « Celui qui sème le bon grain, c'est le Fils de
l'homme ; le champ, c'est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du
Royaume ; l'ivraie, ce sont les fils du Mauvais. L'ennemi qui l'a
semée, c'est le démon ; la moisson, c'est la fin du monde ; les
moissonneurs, ce sont les anges. De même que l'on enlève l'ivraie pour
la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde. Le Fils de
l'homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume tous ceux
qui font tomber les autres et ceux qui commettent le mal, et ils les
jetteront dans la fournaise : là il y aura des pleurs et des
grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil
dans le royaume de leur Père. Celui qui a des oreilles, qu'il entende
!
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - ©
AELF, Paris
Commentaire du jour :
La Lettre à Diognète (vers 200)
Ch 8 (trad. Orval rev. ; cf SC 33, p. 71)
La patience de Dieu
Le Maître et le Créateur de l'univers, Dieu, qui a fait toutes
choses et les a disposées avec ordre, s'est montré non seulement plein
d'amour pour les hommes, mais plain de patience. Lui, il a toujours
été, il est et il restera le même : secourable, bon, doux, véridique
-- lui seul est bon. Pourtant lorsqu'il a conçu son dessein d’une
grandeur ineffable, il n'en a fait part qu'à son Fils unique. Tant
qu'il maintenait dans le mystère et réservait le plan de sa sagesse,
il semblait nous négliger et ne pas se soucier de nous. Mais quand il
a révélé par son Fils bien-aimé et manifesté ce qu'il avait préparé
depuis le commencement, il nous a offert tout en même temps :
participer à ses bienfaits, voir, et comprendre la largesse de ses
dons. Qui de nous aurait jamais pu s'y attendre ?
Dieu avait donc déjà tout disposé à part lui avec son Fils ;
mais, jusqu'à ces derniers temps, il nous a permis de nous laisser
emporter au gré de nos penchants désordonnés, entraînés par les
plaisirs et les passions. Non qu'il ait pris le moins du monde plaisir
à nos péchés ; il tolérait seulement ce temps où sévissait le mal sans
y consentir. Il préparait le règne actuel de la justice. Durant cette
période, nos propres oeuvres nous montraient indignes de la vie ; nous
en devenons dignes maintenant par l'effet de la bonté de Dieu. Nous
nous sommes montrés incapables d’accéder par nous-mêmes au Royaume de
Dieu ; c’est sa puissance qui nous en rend capables maintenant… Dieu
ne nous a pas haïs, ni repoussés, il n’a pas tenu rancune, mais il a
patienté longtemps.
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