Naboléon.....et les religions

;;Dossiers : la laïcisme  Dialogue Inter-Religions

                              

 

Extraits :  

Sarkozy et les religions au scanner  ... un tel dessein politico-religieux est celui-là même dont l'abbé Georges de Nantes avait discerné la gestation il y a un demi-siècle, c'est exactement ce qu'il appelait le MASS., la religion recrutée et cantonnée dans le rôle de Mouvement d'Animation Spirituelle de la Démocratie

 .... mot d'ordre d'origine communiste qui mobilise pour la lutte contre toute discrimination et vise ainsi à annuler tout discernement.

 

en z relations .... L'homentranche  ....

 
 

Sarkozy et les religions au scanner

Un an de présidence Sarkozy nous avait conduit à l'hypothèse et peu à peu à la conviction qu'il disait n'importe quoi : en ce sens qu'il parlait uniquement pour regrouper ou maintenir, selon les besoins du moment, une majorité électorale, parlementaire ou dans les sondages. Et donc, qu'il était illusoire d'y rechercher l'expression d'un dessein politique caractérisé, constant, déterminé.

Un livre érudit et brillant de Martin Peltier soutient, avec une forte argumentation, l'opinion contraire.

∎ Le livre de Martin Peltier est intitulé Sarkozy, la République, les religions, il est publié par « Renaissance catholique », l'association que dirige Jean-Pierre Maugendre et qui étend résolument son activité dans le domaine de l'édition. Comme c'est pour éditer des livres de Martin Peltier, de Michel De Jaeghere, de Rémi Fontaine, ou de Claude Berthe commentant le Bref examen du cardinal Otteviam, on ne peut que l'en féliciter, et le signeler à l'attention du public.

• Martin Pelletier e épluché les déclarations du Président concernant les religions et la République, et aussi le nature des approbations ou contestations qu'elles ont provoquées. La répétition insistante de certains thèmes, de certaines formules, l'a conduit à cerner un dessein politico-religieux bien tracé, bien arrêté, qui serait d'ailleurs son seul dessein réel, en dehors de la confiscation de tous les pouvoirs qui n'a qu'un rôle instrumental.

• Selon l'interprétation de Martin Pelletier, le président Serkozy « ambitionne d'être le Napoléon ou le Constantin de le globalisation », au moyen de « le religion du mondialisme », qui n'est rien d'autre que la croyance en la République universelle, c'est-à-dire l'humanité réunit et unifiée dans un seul « village mondial » ayant les mêmes lois, les mêmes moeurs, le même sens religieux issu des valeurs supposées communes aux trois « religions du Livre ».

• Le président Sarkozy ne trouve aucun intérêt aux dogmes du christianisme, du judaïsme, de l'islam, mais il respecte, il apprécie, il entend utiliser, dans sa laïcité ouverte et modernisée, le « sens religieux commun aux mahométans, aux juifs et eux chrétiens. Ceux-ci pourront librement cultiver leurs croyances et pratiquer leurs rites, à la seule condition qu'ils ne fassent aucune opposition aux lois et principes de la République mondiale

∎ S'il en est véritablement ainsi, on observera deux choses (entre autres)

Ce dessein politico-religieux, qui existait avant que Sarkozy ne s'en empare, a déjà reçu l'adhésion publique du président de l'épiscopat français, qui était alors le cardinal Ricard, et qui déclarait en 2004

« Toutes les composantes religieuses doivent avoir droit de cité, publiquement, À CONDITION de savoir aussi donner leur place aux autres ET DE NE PAS SE METTRE EN CONTRADICTION AVEC LES GRANDS PRINCIPES DE LA RÉPUBLIQUE. » (Voir La laïcité dans l'Eglise, p. 77/80

D'autre part, un tel dessein politico-religieux est celui-là même dont l'abbé Georges de Nantes avait discerné la gestation il y a un demi-siècle, c'est exactement ce qu'il appelait le MASS., la religion recrutée et cantonnée dans le rôle de Mouvement d'Animation Spirituelle de la Démocratie Universelle

• Pratiquement, la réalisation de ce grand dessein dépend d'une intense mise en oeuvre du mot d'ordre d'origine communiste qui mobilise pour la lutte contre toute discrimination et vise ainsi à annuler tout discernement. La différence entre « étranger » et « français » ? Xénophobie ! La différence entre « hétéro » et « homosexuel » ? Homophobit ! Entre « épouse » et « compagne » ? Discrimination ! Entre homme et femme ? Abominable machisme ! Entre baptisé et non baptisé ? Sectarisme ! Entre chrétien et musulman ? Insupportable prosélytisme ! Dans le village mondial, place au métissage universel des ethnies, des identités, des religions, des concepts ! Le MASS. nivellera dans les consciences toute perception des différences, et en attendant, il sera de plus en plus interdit d'en parler publiquement.

• Martin Pelletier termine par l'interrogation inattendue : « Pourquoi Nicolas Sarkozy n'aurait-il pas le droit de se convertir ? » Pourquoi pas, en effet. Il n'aurait aucun pouvoir s'il ne lui avait été donné d'En Haut (Jn 19, 11). Et les chefs d'Etat ont eux aussi leurs grâces d'état. Avec le liberté de les refuser.

JEAN MADIRAN

Présent le 16 mai 2008

 

 

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Source:  Agor

Date : nn    

Discours de Nicolas Sarkozy au Palais du Latran - Visite Officielle au Vatican

http://www.france-catholique.fr/Discours-de-Nicolas-Sarkozy-au.html#forum

 

Messieurs les cardinaux....

 

Sachez que nous avons au moins une chose en commun : c’est la vocation. On n’est pas prêtre à moitié, on l’est dans toutes les dimensions de sa vie. Croyez bien qu’on n’est pas non plus Président de la République à moitié. Je comprends que vous vous soyez sentis appelés par une force irrépressible qui venait de l’intérieur, parce que moi-même je ne me suis jamais assis pour me demander si j’allais faire ce que j’ai fait, je l’ai fait. Je comprends les sacrifices que vous faites pour répondre à votre vocation parce que moi-même je sais ceux que j’ai faits pour réaliser la mienne.

Présent le 16.05.08

 

 
 

La religion du Président

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2008/04/la-religion-du.html

"En évoquant à Rome, le 20 décembre 2007, les « racines chrétiennes » de la France et la « laïcité positive », Nicolas Sarkozy a jeté un sacré pavé dans la mare. Portée à ébullition, la vieille garde laïque a décrété le pacte républicain en danger. Si l’on prend la peine cependant de lire son livre écrit en 2004, La République, les religions, l’espérance, si on le rapproche d’autres déclarations, on s’aperçoit que le premier souci de Nicolas Sarkozy est l’islam. Il ne veut modifier la loi de 1905 que pour l’intégrer. L’État paiera les mosquées et la formation des imams. Les banlieues s’en trouveront pacifiées. Au-delà de cette tâche de police, indifférent à toute révélation, le Président souhaite que les trois religions du livre se réunissent pour irriguer de leurs valeurs communes une mondialisation humaniste. Son Dieu, c’est la modernité, c’est la République."

 

Attention le christianisme n'est pas une religion du livre, mais de la Parole (ou du Verbe) !

....  le christianisme n'est pas un des trois monothéismes .....hcq

 

La Sainte Trinité n'est pas une nuance religieuse

France catholique nous donne à lire cette méditation du père Gitton. Extrait :

"Dans la confusion actuelle, on parle volontiers de « trois monothéismes » (israélite, musulman et chrétien) comme équivalents, sous-entendant par là qu’il s’agit entre eux de quelques nuances sans importance, comme par exemple le fait que les chrétiens parlent d’une Trinité, là où les autres préfèrent garder une rigoureuse unicité. Nuance, n’est-ce pas  ? Et d’ailleurs qui y est allé voir  ? Entendons-nous bien. Il est important que les hommes aient reconnu que Dieu est unique. C’est un progrès considérable sur une religiosité englobante et sans contour, où tout est dieu, où le divin se manifeste derrière chaque phénomène de la nature un peu mystérieux (...)

 Mais ceci n’est que la moitié du chemin. Reconnaître que Dieu dépasse les réalités du monde, qu’il n’en est pas l’image agrandie ou inversée, qu’il en est librement l’auteur, c’est déjà merveilleux et n’a été possible, disons-le franchement, que parce que Dieu lui-même a pris la parole et s’est révélé à Moïse, d’où tout le reste est parti.
Mais ce n’est encore que le début, car il est tant de manières d’habiller ce Dieu unique, d’en faire la caution de nos imaginations et de nos violences.
Pour pouvoir l’aimer, il a fallu qu’il nous montre son visage et cela, il l’a fait en son Fils, nouveau Moïse venu nous révéler les secrets de Dieu. Ce n’est pas nous, ce n’est pas l’Église, qui avons inventé la Trinité, au terme de je ne sais quel raisonnement compliqué, c’est Dieu qui s’est donné ainsi à nous. Non pas comme une explication, ou une théorie, mais comme un fait (...)

Ce Dieu-là, que nous n’aurions certainement pas trouvé tout seuls, il fait tomber les masques et reculer les idoles. Il renverse toutes nos prétentions à parler de lui à partir de nos échelles de valeur, nous ne pouvons décidément pas en faire « la majuscule de nos grands sentiments humains »  : sa Bonté n’a rien de nos gen­tillesses condescendantes, sa Volonté échappe à nos calculs intéressés, sa Sagesse désarme nos prévisions. Parce qu’il est Lui et qu’il est Amour, il ne joue pas un rôle, il n’a rien à nous prouver ou à obtenir de nous".

 

 

La laïcité positive de Sarkozy : l'allégeance de la religion à l'Etat

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2008/05/la-lacit-positi.html

Lu dans Présent, sous la plume de Rémi Fontaine :

 Interrogée dans le dernier numéro de Famille chrétienne, Christine Boutin estime que le discours du Latran constitue «une véritable rupture» :

«Ce serait un comble que ceux qui sont directement concernés par ce discours – les catholiques plus aptes que d’autres à comprendre le sérieux et la finesse de ce discours – se mettent à douter de celui qui l’a prononcé !» [...]

En refoulant la séparation pure et simple des pouvoirs avec son concept de «laïcité positive» , Nicolas Sarkozy semble revenir à la bonne interprétation de la fameuse réponse du Christ aux Pharisiens qui voulaient le piéger. Dans son livre-clef, Martin Peltier démontre qu’il n’en est rien et que c’est le chef de l’Etat lui-même qui est en train de piéger les catholiques (au profit notamment des musulmans). [...] Peltier révèle la sournoise inversion architectonique à laquelle procède le Président : rendre à Dieu ce qui est à Dieu et à César ce qui est à César suppose selon lui que les trois «religions du Livre» rendent finalement à César (la République) une certaine allégeance… [...]

«La loi républicaine, élaborée et appliquée dans le cadre de l’Etat de droit, est toujours supérieure à la loi de la religion même si elles ne sont pas de même nature, l’une garantissant l’ordre public, l’autre l’ordre moral» (Sarkozy).

 [...] Après avoir combattu la prétention (sociale) du spirituel comme telle, ce nouveau pacte républicain voudrait [...] transformer chaque religion [...] en une partie d’un plus grand tout (laïque) duquel elle reçoit, en quelque sorte sa légitimité, sa vie, son être [...] L’ancien Grand Maître Alain Bauer cité par Martin Peltier le rejoint parfaitement dans le décryptage de la pensée sarkozyenne :

«Le discours de Sarkozy n’est paradoxalement pas un discours catholique. Catholiques, protestants, juifs, musulmans, aucun d’entre eux ne peut se retrouver dans l’absence de colonne vertébrale doctrinale de ce discours. C’est plus un discours de l’immanence que de la transcendance. Dès lors, on est tout à fait à côté de la critique qui en est faite par ceux qui se proclament laïques et de l’espèce de ravissement supposé que les catholiques devraient avoir face à cette merveilleuse reconnaissance. (...) On pourrait avoir ici une exégèse pointilliste qui démonterait à quel point Nicolas Sarkozy est entre Arius et le fondateur de la franc-maçonnerie Isaac Newton.»

Autrement dit, l’ouverture de Sarkozy est celle de l’humanisme maçonnique, non pas athée mais agnostique, ouvert culturellement au fait religieux dans une conception relativiste [...]. Son culte de Dieu plus rationnel que spirituel, plus immanent que transcendant, dépend trop d’un culte de l’homme bien reconnaissable dans une cohérence troublante".

 

 

 
 

Nicolas et Caria: incorrigibles

Nicolas et Carla ont prévu un séjour en amoureux en Grèce le 20 mai prochain. Trois jours. Mais même dans l'un des plus beaux et des plus émouvants pays du monde, ils trouvent le moyen de choisir le « circuit » le plus toc et le plus bling-bling du coin ! Leur choix s'est porté sur l'hôtel Ambassador à ... Mykonos. Si c'était pour voir ça de la Grèce, ils pouvaient retourner à Disneyland.

Destination des fêtards, teufeurs, « nightclubers » et paradis des gays, résidence secondaire de Stéphane Bern, Mykonos est devenue une boîte de nuit géante (et la plus chère des îles grecques) dans laquelle sont préservées deux, trois ravissantes petites ruelles typiques pour touristes. Avec sa foule impressionnante et exhibitionniste (Paradise island pour les homos) c'est bien sûr l'île grecque qu'il faut éviter si l'on veut vraiment voir la Grèce. Ce ne sont pourtant pas les destinations merveilleuses qui manquent dans les Cyclades. Paros, Ios, Naxos, Egine, l'inoubliable Santorin et, idéale pour des « jeunes mariés », la mythique Calinissos...

CAROLINE PARMENTIER

 

 

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