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libérons la Parole ....Benoît
XVI en France ..... |
Dossiers :
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Présentation :
...Le
voyage de Benoît XVI est un succès. Mais au-delà de son impact
médiatique quelles en seront les retombées ? Il faudra sans doute
plusieurs années pour le mesurer. Pour une large part, les fruits du
voyage de Benoît XVI sont entre nos mains. ...
"Avec Benoît XVI, libérons la parole!"
Extraits de discours:
la France et l'Europe :"les
racines de la France - comme celles
de l'Europe - sont chrétiennes. L'Histoire suffit à le
montrer : dès ses origines, votre pays a reçu le message de
l'Évangile. [...][Puis, le Pape évoque l'UE]
il est important de promouvoir une unité qui ne peut pas et ne veut
pas être une uniformité, mais qui est capable de
garantir le respect des différences nationales et des diverses
traditions culturelles qui constituent une richesse dans la
symphonie européenne, en rappelant d’autre part que « l’identité
nationale elle-même ne se réalise que dans l’ouverture aux autres
peuples et à travers la solidarité envers eux » (Exhortation
apostolique Ecclesia in Europa, n. 112)."
[Discours à l'Elysée]
"Je suis convaincu, en effet, que les Nations ne doivent
jamais accepter de voir disparaître ce qui fait leur identité propre.
Dans une famille, les différents membres ont beau avoir le même père
et la même mère, ils ne sont pas des individus indifférenciés,
mais bien des personnes avec leur propre singularité.
Il en va de même pour les pays, qui doivent veiller à préserver et
développer leur culture propre, sans jamais la laisser absorber par
d'autres ou se noyer dans une terne uniformité. «
La
Nation est en effet, pour reprendre les termes du Pape Jean-Paul II,
la grande communauté des hommes qui sont unis par des liens divers,
mais surtout, précisément, par la culture. La Nation existe
"par" la culture et "pour" la culture, et elle est donc la grande
éducatrice des hommes pour qu'ils puissent "être davantage" dans la
communauté »
[Discours aux évêques]
DIEU : "que Dieu bénisse la France ! Que sur son sol
règne l'harmonie et le progrès humain, et que son Église soit
le levain dans la pâte pour indiquer avec sagesse et sans crainte,
selon son devoir propre, qui est Dieu !" [Discours de
départ]
libération spirituelle
: Aujourd’hui, c'est surtout en vue d’une véritable
libération spirituelle qu'il convient d'oeuvrer.
L'homme a toujours besoin d'être libéré de ses peurs et de ses péchés.
L'homme doit sans cesse apprendre ou réapprendre que Dieu n'est pas
son ennemi, mais son Créateur plein de bonté. L'homme a besoin de
savoir que sa vie a un sens et qu'il est attendu, au terme de son
séjour sur la terre, pour partager à jamais la gloire du Christ dans
les cieux.
[Discours aux
évêques]
en
z
relations
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"Avec Benoît XVI, libérons la parole!"
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Avec Benoît XVI, libérons
la parole!
Thierry Boutet
http://www.libertepolitique.com/public/decryptage/article-2305-Avec-Benoit-XVI-liberons-la-parole-.html
Le voyage de Benoît XVI est un succès.
Mais au-delà de son impact médiatique quelles en seront les retombées ? Il
faudra sans doute plusieurs années pour le mesurer. Pour une large part,
les fruits du voyage de Benoît XVI sont entre nos mains. La Fondation de
Service politique se mobilise.
......
Nicolas Sarkozy, semble t-il, en a pris conscience, avant bien d’autres.
Cela n’en fait pas un converti, certes, mais pour lui, les croyants sont
l’une des forces vives de la France. À l’Élysée, le 12 septembre, Benoît a
salué la « belle » expression de laïcité positive, employée par le
Président au Latran. Pourquoi cet encouragement pontifical ?
Le chef de l’État a compris que la part spirituelle et religieuse de
l’homme était partie constituante de la stabilité, de l’unité et de la
prospérité d’un peuple. Il fait le pari qu’une partie des musulmans sur
lesquels il s’appuie, et surtout que les chrétiens, et en particulier les
catholiques, occupent désormais une place centrale pour l’avenir de la
France. Le candidat, puis le chef de l’État a intégré dans sa
problématique politique personnelle cette évolution profonde. Son succès
aux élections présidentielles procède en partie de cette analyse et des
conclusions pratiques qu’il a su en tirer.
Dans ce nouveau contexte, ses prises de position successives sur la
laïcité ne procèdent nullement du hasard ou de préférences personnelles.
Il en soigneusement mesuré l’impact et prévu les remous qu’elles
susciteraient. Elles font partie d’une stratégie calculée. Elles procèdent
d’une ferme volonté de sortir du profil bas religieux de ces prédécesseurs
et sont dans la droite ligne de ses réflexions, bien antérieures à son
élection, sur les rapports entre politiques et convictions religieuses
développées dans son livre La République, les Religions, l’Espérance »
(Cerf).
Sa stratégie ne consiste pas instrumentaliser les religions à son profit
contrairement aux reproches que certains lui font. Pas plus que le pape,
faisons lui le crédit qu’il ne cherche pas à confondre les genres. Il sait
que la confusion du religieux et du politique revient à les détruire
mutuellement. Pour lui comme pour Benoît XVI, leur fécondité repose sur
leur claire distinction.
En revanche il sait que l’espérance que porte le christianisme est
consanguine à l’identité française au-delà de toutes les vicissitudes de
notre histoire. Le sentiment religieux fait pour lui partie de la réalité
française et il sait que la France en a besoin, non seulement comme
rempart contre la montée des fanatismes, mais aussi parce les chrétiens
diffusent une générosité et une espérance positives dans une société où
les repères se délitent et où l’individualisme se répand. C’est
pourquoi il est prêt à favoriser leur expression libre dans la mesure où
celle-ci ne remet pas en cause les fondamentaux de la République.
....
SUITE>>>>>>
Discours du président Nicolas Sarkozy devant le pape
Benoît XVI,
vendredi 12 septembre 2008
http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=430278
Tout au long de son histoire, la
France n’a cessé de lier son destin à la cause des arts, des lettres,
de la pensée, toutes ces disciplines qui forment cet art de vivre au
plus haut de soi-même et qu’on appelle culture. ....un attribut qui
lui est donc particulièrement cher : sa culture, une culture vivante
qui plonge ses racines entremêlées dans la pensée grecque et
judéo-chrétienne, dans l’héritage médiéval, la Renaissance et les
Lumières ; une culture que vous connaissez admirablement bien et
que vous aimez.
Qu’ils soient catholiques ou fidèles d’une autre religion, croyants ou
non croyants, tous les Français sont sensibles à votre choix de Paris
pour vous adresser cet après-midi au monde de la culture, vous qui
êtes, profondément, un homme de conviction, de savoir et de dialogue.
La démocratie non plus, Très
Saint-Père, ne doit pas se couper de la raison. Elle ne peut se
contenter de reposer sur l’addition arithmétique des suffrages, ni sur
les mouvements passionnés des individus. Elle doit également procéder
de l’argumentation et du raisonnement, rechercher honnêtement ce
qui est bon et nécessaire, respecter des principes essentiels reconnus
par l’entendement commun. Comment d’ailleurs la démocratie
pourrait-elle se priver des lumières de la raison sans se
renier elle-même, elle qui est fille de la raison et des Lumières
?
.... j’en appelle une nouvelle fois
à une laïcité positive : une laïcité qui rassemble, qui
dialogue, et pas une laïcité qui exclut ou qui dénonce....La laïcité
positive, la laïcité ouverte, c’est une invitation au dialogue, à la
tolérance et au respect.
Progressivement, la dignité humaine
s’est imposée comme une valeur universelle. Elle est au cœur de la
Déclaration universelle des droits de l’homme, adoptée ici à Paris
il y a soixante ans. C’est le fruit d’une convergence
exceptionnelle entre l’expérience humaine, les grandes
traditions philosophiques et religieuses de l’humanité et le
cheminement même de la raison.
J’ai eu l’occasion de parler des
racines chrétiennes de la France. Cela n’empêche pas nos compatriotes
musulmans de vivre leur religion, à égalité avec toutes les
autres. Mais cette diversité que nous considérons comme une richesse,
nous voulons que d’autres pays dans le monde la respectent. Très Saint
Père, cela s’appelle la réciprocité.
Voilà la pratique de la laïcité positive : la quête de sens, le
respect des croyances. Nous ne mettons personne au devant de l’autre,
mais nous assumons nos racines chrétiennes.
Je sais l’importance des religions pour répondre au besoin d’espérance
des hommes et je ne le méprise pas le besoin d’espérance. La quête
de spiritualité n’est pas un danger pour la démocratie, pas un
danger pour la laïcité.
En relation :
Discours du Latran
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2008/09/benot-xvi-lelys.html
EXTRAITS :
Lors de votre visite à Rome, Monsieur le Président,
vous avez rappelé que les racines de la
France - comme celles de l'Europe - sont chrétiennes.
je suis profondément
convaincu qu’une nouvelle réflexion sur le vrai sens et sur
l’importance de la laïcité est devenu nécessaire.
Il est en effet fondamental, d’une part, d’insister sur la distinction
entre le politique et le religieux, afin de garantir aussi bien la
liberté religieuse des citoyens que la responsabilité de l’État envers
eux, et d’autre part, de prendre une
conscience plus claire de la fonction irremplaçable de la religion
pour la formation des consciences et de la contribution qu’elle peut
apporter, avec d’autres instances, à la
création d’un consensus éthique fondamental dans la société.
Les jeunes
sont ma préoccupation majeure. Certains d’entre eux peinent à
trouver une orientation qui leur convienne ou souffrent d’une
perte de repères dans leur famille.
D’autres encore expérimentent les
limites d’un communautarisme religieux. Parfois marginalisés
et souvent abandonnés à eux-mêmes, ils sont fragiles et ils doivent
affronter seuls une réalité qui les dépasse.
Il est donc nécessaire de leur offrir
un bon cadre éducatif et de les encourager à respecter et à
aider les autres, afin qu’ils arrivent sereinement à l'âge
responsable. L'Église peut apporter dans ce domaine sa contribution
spécifique.
Lorsque l'Européen verra et expérimentera
personnellement que les droits
inaliénables de la personne humaine, depuis sa conception jusqu'à sa
mort naturelle, ainsi que ceux relatifs à son éducation libre, à sa
vie familiale, à son travail, sans oublier naturellement
ses droits religieux, lorsque donc cet Européen saisira que ces
droits, qui constituent un tout indissociable, sont promus et
respectés, alors il comprendra pleinement la grandeur de
la construction de l'Union et en deviendra un artisan actif.
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Discours aux évêques
http://www.libertepolitique.com/public/decryptage/article.php?id=2292
L'Église
— une, sainte, catholique et apostolique — nous a enfantés par
le baptême.
La
catéchèse....Votre mission, spirituelle surtout, consiste
donc à créer les conditions nécessaires pour que les fidèles puissent,
pour citer de nouveau saint Ignace « chanter d'une seule voix par
Jésus-Christ un hymne au Père » (Ibid. 4, 2) et faire ainsi
de leur vie une offrande à Dieu.
faire grandir en chaque baptisé le
goût de Dieu et la compréhension du sens de la vie, la catéchèse est
d’une importance fondamentale...... La catéchèse n'est pas d'abord
affaire de méthode, mais de contenu, comme l'indique son nom même : il
s'agit d'une saisie organique (kat-echein) de l'ensemble de la
révélation chrétienne, apte à mettre à la disposition des
intelligences et des cœurs la Parole de Celui qui a donné sa vie pour
nous. .... « Un temps viendra où l’on ne supportera plus
l’enseignement solide, mais, au gré de leur caprice, les gens iront
chercher une foule de maîtres pour calmer leur démangeaison d’entendre
du nouveau. Ils refuseront d’entendre la Vérité pour se tourner vers
des récits mythologiques » (2 Tm 4, 3-4)
La famille.....un
problème qui apparaît partout d’une urgence particulière : c’est la
situation de la famille. Nous savons que le couple et la famille
affrontent aujourd'hui de vraies bourrasques. Les paroles de
l’évangéliste à propos de la barque dans la tempête au milieu du lac
peuvent s’appliquer à la famille : « Les vagues se jetaient sur la
barque, si bien que déjà elle se remplissait » (Mc 4, 37).
Les facteurs qui ont amené cette crise sont bien connus, et je ne
m'attarderai donc pas à les énumérer. Depuis plusieurs décennies, des
lois ont relativisé en différents pays sa nature de cellule
primordiale de la société. Souvent, elles cherchent plus à s'adapter
aux mœurs et aux revendications de personnes ou de groupes
particuliers, qu'à promouvoir le bien commun de la société. L'union
stable d'un homme et d'une femme, ordonnée à la construction d'un
bonheur terrestre grâce à la naissance d'enfants donnés par Dieu,
n'est plus, dans l'esprit de certains, le modèle auquel l’engagement
conjugal se réfère. Cependant l’expérience enseigne que la famille est
le socle sur lequel repose toute la société.
les jeunes
....« Notre force, c'est ce que le Christ veut de nous
», disait le cardinal Jean-Marie Lustiger....« La permissivité
morale ne rend pas l'homme heureux », avait-il (mon vénéré
prédécesseur) proclamé au Parc-des-Princes, sous des tonnerres
d'applaudissements. Le bon sens qui inspirait la saine réaction de son
auditoire n'est pas mort. Je prie l'Esprit Saint de parler au cœur de
tous les fidèles et, plus généralement, de tous vos compatriotes, afin
de leur donner — ou de leur rendre — le goût d'une vie menée selon les
critères d'un bonheur véritable.
l'identité
de la nation et de l'Europe ....À l'Élysée, j'ai évoqué
l'autre jour l'originalité de la situation française que le
Saint-Siège désire respecter. Je suis convaincu, en effet, que les
nations ne doivent jamais accepter de voir disparaître ce qui fait
leur identité propre. Dans une famille, les différents membres ont
beau avoir le même père et la même mère, ils ne sont pas des individus
indifférenciés, mais bien des personnes avec leur propre singularité.
Il en va de même pour les pays, qui doivent veiller à préserver et
développer leur culture propre, sans jamais la laisser absorber par
d'autres ou se noyer dans une terne uniformité. « La nation est en
effet, pour reprendre les termes du pape Jean-Paul II, la
grande communauté des hommes qui sont unis par des liens divers, mais
surtout, précisément, par la culture. La Nation existe "par" la
culture et "pour" la culture, et elle est donc la grande éducatrice
des hommes pour qu'ils puissent "être davantage" dans la communauté
» (Discours à l'Unesco, 2 juin 1980, n. 14).
Dans cette perspective, la mise en évidence des racines chrétiennes de
la France permettra à chacun des habitants de ce pays de mieux
comprendre d'où il vient et où il va.
Par conséquent, dans le cadre institutionnel existant et dans le plus
grand respect des lois en vigueur, il faudrait trouver une voie
nouvelle pour interpréter et vivre au quotidien les valeurs
fondamentales sur lesquelles s’est construite l’identité de la nation.
Votre président en a évoqué la possibilité. Les présupposés
sociopolitiques d’une antique méfiance, ou même d’hostilité,
s'évanouissent peu à peu. L'Église ne revendique pas la place de
l'État. Elle ne veut pas se substituer à lui. Elle est une société
basée sur des convictions, qui se sait responsable du tout et ne peut
se limiter à elle-même. Elle parle avec liberté, et dialogue avec
autant de liberté dans le seul désir d'arriver à la construction de la
liberté commune. Une saine collaboration entre la communauté politique
et l’Église, réalisée dans la conscience et le respect de
l’indépendance et l’autonomie de chacune dans son propre domaine, est
un service rendu à l’homme, ordonné à son épanouissement personnel et
social.
Œcuménisme
: .... la volonté de l'Église d'aller
de l'avant (…) dans le dialogue bilatéral. La récente assemblée
plénière du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux a mis
en évidence que le dialogue authentique demande comme conditions
fondamentales une bonne formation pour ceux qui le promeuvent, et un
discernement éclairé pour avancer peu à peu dans la découverte de la
Vérité.
Puisse l'Esprit Saint vous donner le
discernement qui doit caractériser tout Pasteur ! Saint Paul
recommande : « Discernez la valeur de toute chose. Ce qui est bien,
gardez-le ! » (1 Th 5, 21). La société globalisée, pluriculturelle et
pluri-religieuse dans laquelle nous vivons, est une opportunité que
nous donne le Seigneur de proclamer la Vérité et d'exercer l'Amour
afin d'atteindre tout être humain sans distinction, même au-delà des
limites de l'Église visible.
Œuvrer à
une véritable libération spirituelle ...L'année
qui a précédé mon élection au Siège de Pierre, j'ai eu la joie de
venir dans votre pays pour y présider les cérémonies commémoratives du
soixantième anniversaire du débarquement en Normandie. Rarement comme
alors, j'ai senti l'attachement des fils et des filles de France à la
terre de leurs aïeux. La France célébrait alors sa libération
temporelle, au terme d'une guerre cruelle qui avait fait de nombreuses
victimes. Aujourd’hui, c'est surtout en vue d’une véritable
libération spirituelle qu'il convient d'oeuvrer.
L'homme a toujours besoin d'être libéré de ses peurs et
de ses péchés. L'homme doit sans cesse apprendre ou réapprendre que
Dieu n'est pas son ennemi, mais son Créateur plein de bonté. L'homme a
besoin de savoir que sa vie a un sens et qu'il est attendu, au terme
de son séjour sur la terre, pour partager à jamais la gloire du Christ
dans les cieux.
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Benoît XVI et la France
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2008/09/benot-xvi-et--1.html
Extraits de discours du Pape lors de son voyage :
"les
racines de la France - comme celles de l'Europe - sont
chrétiennes. L'Histoire suffit à le montrer : dès ses
origines, votre pays a reçu le message de l'Évangile. [...][Puis,
le Pape évoque l'UE] il est important de promouvoir
une unité qui ne peut pas et ne veut pas être une uniformité,
mais qui est capable de garantir le respect
des différences nationales et des diverses traditions culturelles
qui constituent une richesse dans la symphonie européenne,
en rappelant d’autre part que « l’identité nationale elle-même
ne se réalise que dans l’ouverture aux autres peuples et à travers
la solidarité envers eux » (Exhortation apostolique Ecclesia in
Europa, n. 112)." [Discours à l'Elysée]
"Je suis convaincu, en effet, que
les Nations ne doivent jamais accepter de voir disparaître
ce qui fait leur identité propre. Dans une famille, les
différents membres ont beau avoir le même père et la même mère,
ils ne sont pas des individus indifférenciés, mais bien des
personnes avec leur propre singularité. Il en va de
même pour les pays, qui doivent veiller à préserver et développer
leur culture propre, sans jamais la laisser absorber par d'autres ou
se noyer dans une terne uniformité. « La Nation est en
effet, pour reprendre les termes du Pape Jean-Paul II, la grande
communauté des hommes qui sont unis par des liens divers, mais
surtout, précisément, par la culture. La Nation existe "par"
la culture et "pour" la culture, et elle est donc la grande
éducatrice des hommes pour qu'ils puissent "être davantage" dans la
communauté » (Discours à l'UNESCO, 2 juin 1980, n.
14). Dans cette perspective, la mise en évidence des racines
chrétiennes de la France permettra à chacun des habitants de ce Pays
de mieux comprendre d'où il vient et où il va. Par conséquent, dans
le cadre institutionnel existant et dans le plus grand respect des
lois en vigueur, il faudrait trouver une voie nouvelle pour
interpréter et vivre au quotidien les valeurs fondamentales sur
lesquelles s’est construite l’identité de la Nation."
[Discours aux évêques]
Pour terminer, il a évoqué son discours aux
évêques de France.
"que Dieu bénisse la
France ! Que sur son sol règne l'harmonie et le progrès
humain, et que son Église soit le levain dans la pâte pour
indiquer avec sagesse et sans crainte, selon son devoir propre, qui
est Dieu !" [Discours de départ]
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....le
nouveau pontificat résoudra les clivages existant dans l'Eglise en les
dépassant par le haut, en exhaussant leur problématique respective
jusqu'à la seule perspective qui soit authentiquement d'Eglise : celle
de la Vérité, qui a pris visage en Jésus-Christ.
http://www.libertepolitique.com/public/services/livre-396-Fr-Aidan-Nichols-op-La-Pensee-de-Benoit-XVI-Ad-Solem-2008-494-p--27-55-%80.html
« J'ai voulu partager avec eux
( les évêques de France) ma conviction que les temps sont propices à
un retour à Dieu »
http://www.zenit.org/article-18824?l=french
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