Le cabinet en or de Trierweiler
19 742 euros par mois. Plus d’un million d’euros en tout à la
fin du quinquennat. C’est ce que nous coûtent les cinq
« collaborateurs » – deux agents contractuels et trois fonctionnaires
– au seul service de Valérie Trierweiler.
Au moment où le gouvernement Hollande demande aux Français de se
serrer la ceinture jusqu’au dernier cran pour payer les conséquences
de son incompétence, où les allocations familiales vont être amputées,
au moment où un nombre croissant de Français témoigne – comme hier
dans toutes les manifs – qu’ils n’ont plus les moyens d’assurer leur
quotidien ni celui de leurs enfants, peut-on nous expliquer à quoi au
juste sert le train de larbins de la première maîtresse ?
240 000 euros par an. Et ce en ne tenant compte que des
rémunérations mensuelles nettes de ses assistants – elle qui jurait
justement qu’elle ne voulait pas être assistée et voulait s’assumer
pleinement en gardant son indépendance de journaliste – sans compter
les agents de sécurité, le chauffeur et tous les frais annexes,
voyages, toilettes, etc.
Bien sûr, elle n’innove pas dans ce domaine, réalisant même
quelques économies pour notre porte-monnaie par rapport à ce que
coûtait Carla Bruni ou Bernadette Chirac au contribuable. Mais quand
même, elle est qui ? Et elle sert à quoi ? Que représente-t-elle ? La
république lui doit-elle vraiment quelque chose ? Elle va bientôt nous
coûter plus cher qu’Anne Pingeot.
Que font ces cinq salariés à plein temps de leurs journées ? Et en
plus c’est bien évidemment copinage et compagnie. Le chef du cabinet
de Trierweiler, Patrice Biancone, ancien journaliste, est son ami de
vingt ans et le couple présidentiel a passé en 2011 une partie de ses
vacances d’été chez lui à Hossegor (Landes) où il possède une maison.
Sa dernière apparition publique aux frais de la princesse ? C’était le
23 avril dernier où il a fêté l’adoption de la loi sur le mariage gay
en dansant avec Valérie sur fond de drapeaux arc-en-ciel et de
fontaines de champagne. Au moins on sait où va notre argent.
CAROLINE PARMENTIER